La peinture de l'Antiquité à notre siècle.
PAYS de BELVÈS
La conférence sur la peinture qui, ce samedi 15 octobre, a balayé les siècles, à la salle des musées, fut fort intéressante grâce à l'érudition d'Émilie Didier et à la technicité de Noëlle Grimbert qui diligenta la logistique de cette animation.
Noëlle nous donne un compte-rendu parfait de cette conférence d'une heure où l'on a retrouvé des génies de la peinture avec de toutes petites pointes d'humour de la conférencière qui ont amusé le public.
Cliquez sur les images.
Photo © Bruno Marty.
__________________
Les Musées de Belvès organisent régulièrement des conférences ouvertes gracieusement à tous.
Émilie Didier a entrepris de nous donner une série de conférences sur la peinture, forte des cours qu’elle suit, depuis des années, à l’université de Bordeaux. Samedi dernier, elle nous a présenté brillamment les autoportraits des grands peintres.
Le portrait est apparu sous l’Antiquité - Égypte, Grèce et Rome, pour connaître un déclin au Vème siècle. Pour que le genre du portrait s’affirme, il a fallu que la peinture se détache du monde religieux pour présenter des personnalités et traduire leurs traits et leur psychologie. Émilie Didier a balayé une large période historique du XVème au XXIème siècle et nous avons pu, ainsi, suivre l‘évolution du goût et des techniques picturales.
L’invention du miroir en verre a permis aux peintres de devenir facilement leur propre sujet. Certains se sont peints pour se faire connaître des mécènes, ou bien ont exécuté des séries témoignant de leur évolution au cours de l’existence.
Ce diaporama – de 52 images - qui illustrait la conférence nous a permis de voir de très belles images réalisées par Jacques Grimbert.
La conférence s’est terminée par une pointe d’humour avec le père de Babar, Jean de Brunhoff. Celui-ci s’inspire d’un autoportrait de Van Gogh, à l’oreille coupée.
Noëlle Grimbert
_____________
Pour clore son intervention, la conférencière a dit "Et maintenant, prenons le train" car elle s'effaça pour céder la place à Gérard Rebeyrol qui, pendant deux heures, fit revivre le patrimoine ferroviaire du sillon de la Nauze.
Nous y reviendrons demain.
A découvrir aussi
- Une plume belvésoise "imparfaitement" satisfaite.
- Minute de silence partagée.
- Théo Pardo s'exprime sur la déviation de Beynac
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 103 autres membres