Bêtise, intolérance, dépit, aigreur d'estomac, rigueur morale, écœurement, solidarité ou retrait volontaire.
Bêtise, intolérance, dépit, aigreur d'estomac, rigueur morale, écœurement, solidarité ou retrait volontaire...
Toutes ces épithètes ne sont absolument pas synonymes même si, parfois, elles ont des points intimement communs.
Aller à un mai ou s'abstenir peut, au premier degré, passer pour un acte d'adhésion ou de désapprobation ouverte ou feutrée. Au second degré on peut y trouver bien des nuances qui n'ont pas à être classées dans les qualificatifs ci-dessus.
On peut, parfaitement et heureusement, aller au mai de quelqu'un dont on ne partage pas les convictions. Personnellement je ne suis pas un adepte opiniâtre de ce genre de manifestations; de loin s'en faut. Je n'ai certainement pas plus d'une douzaine de traçabilités de ces rites en mémoire depuis 1953. Je n'ai souvenance que d'un mai où l'élu était un "compagnon" d'idée et ce n'est certainement pas pour cette raison là que j'y suis allé. Depuis 1967 je n'ai voté qu'une seule fois pour une sensibilité qui avait mon adhésion pleine et entière et qui majoritairement l'emporta. C'était, à Tarbes, en
À Sagelat, en dehors de furtifs et rares passage sur la pointe des pieds, je n'ai souvenance d'avoir été qu'au mai d'André Pinsat, en 1953, j'avais donc 8 ans, Cyprien Faget, en 1959, et au mai communal de 1959.
Je voudrais préciser que, par trois fois, j'ai sollicité les suffrages de mes concitoyens et que je n'ai jamais atteint le seuil minimum de ce que la langue "circonstancielle" et mesurée, dite langue de coton, appelle le succès d'estime. Conscient de ma médiocrité, face à la puissance de l'élite, je n'en ai nullement été choqué car pour être élu il est impérativement indispensable d'aborder la consultation avec des méthodes qu'à aucun prix je ne voudrais utiliser.
Ma présence, ou mon absence, n'ont cependant rien à voir avec tout cela. C'est, tout simplement, primo, pour ne pas faire d'ombre à un moment festif où, naturellement, je n'étais nullement souhaité et, secundo, par solidarité avec les rares personnes qui, lors d'autres échéances, m'ont accordé leur confiance et ont approuvé le désir d'une active renaissance citoyenne progressiste, plurielle et partagée où le suivisme n'est pas prescrit mais fermement proscrit. Je désapprouve à 100 % le système électoral et tous ses corollaires, havre de longues carrières, privilégiant les appareils et les "Césars" tout en écartant soigneusement les minorités.
Gardons nous bien de proclamer que nous avons raison car personne, même le meilleur, n'atteint le summum de l'excellence. Nous avons tous, à un moment ou à un autre, eu raison ou tort.
La majorité et la minorité, adhésion ou rejet arithmétique, n'ont nullement raison ou tort car cela serait affirmer que Galilée et Copernic avaient eu tort de prétendre que
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