Val de Nauze

Bon anniversaire Hélène et Catherine.

Demain, vendredi 22 juillet,

pensez à leur souhaiter un bon anniversaire.

 

 

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Ces deux charmantes personnes ont aujourd'hui quelque chose comme 17 ans. Ayant d'énormes difficultés en mathématiques, je vous invite à prendre ces chiffres avec discernement. Non, ne les cherchez pas sur les bancs du collège, cela fait tout de même quelques jours qu'elles l'ont déserté ; bien que la seconde y soit revenue pendant bien des années. Elle ne voulait plus quitter le décor de cette institution où elle s'est incrustée pour une longue période et où, à son tour, elle a vu défiler bien des têtes juvéniles.

 

 

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Nous savons tous que les coquelicots n’ont pas besoin d’être replantés pour repousser et refleurir. Avec leurs milliers de graines qui s’échappent de leurs fruits, ils se ressèment tout seuls sans l’aide d’un être humain ni d’un insecte. C'était dans notre enfance un plaisir visuel de les voir s'éclore dans les champs de blé, mais ce plaisir n'était pas du tout partagé par nos pères pragmatiques qui ne voyaient pas là le symbole de la fécondité et de la fertilité botanique, mais seulement une dommageable intrusion florale dans la culture indispensable à la  genèse du pain.

 

La première porte le plus féminin des prénoms. Il appelle au lyrisme depuis la Grèce antique. Hélène, de Meung-sur-Loire où elle passa enfance et adolescence, se souvient comme d'une période où les espoirs les plus prometteurs étaient permis. Hélène adore l'oeuvre de Maurice Genevoix ; plume qui s'est longuement attardée sur le bucolisme de la Loire. C'est, néanmoins, un peu plus au nord, vers la riche Brie, qu'elle passa sa vie active avant de venir se blottir sur cet éperon calcaire qui domine notre Nauze. Belvès fut son coup de cœur. Hélène sait, néanmoins, s'ouvrir à d'autres horizons ; et, cette année, elle fila sur l'autre rive de l'océan, là où le Malouin Jacques Cartier voulut donner une touche française à cette immensité quasi-inhabitée qu'il nomma Canada.

 

La seconde est celle que je connais pratiquement depuis toujours... et pour cause. Nous avons partagé le même pupitre scolaire pendant trois ans, dans une vétuste école rurale où il était vivement déconseillé de tourmenter la syntaxe. Nous l'avons toujours appelée Jacqueline, mais à l'état civil de La Chapelle-Péchaud, elle fut inscrite avec le joli prénom de Catherine. Les catherinettes,  jadis, le soir du 24 novembre faisaient chavirer les cœurs. Jacqueline, que nous apprécions tous, pendant une bonne vingtaine d'années, brilla sur les tréteaux de la Nauze dans cette Troupe de Sagelat où, comme partenaire de Jacques-Louis Teilhaud, elle fut sublime. Citons son rôle principal dans Caviar ou Lentilles, comédie en 3 actes de Giulio Scaamicci et Renzo Tarabusi. 

 

 

Pour le lectorat de ce blog,  j'adresse tous les vœux circonstanciels d'anniversaire à Hélène et Jacqueline.  

 

 

 



21/07/2016
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