Clin d'oeil sur St Vincent-de-Cosse.
La petite église de St Vincent.
Le roman n'examine pas la réalité mais l'existence. Et l'existence n'est pas ce qui s'est passé, l'existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l'homme peut devenir, tout ce dont il est capable.
"L'art du roman" citation de Milan Kundera.
Quand les gens de ma génération étaient, selon le poncif d'usage, "en culottes courtes" sur les bancs de l'école laïque et républicaine, on disait que la première fête de l'année était celle de St Vincent, le 22 janvier ou le dimanche suivant.
C'était en pays cypriote la première grosse manifestation après la foire du nouvel an du chef lieu de canton. Au début du XXème siècle elle glissa du 1er au 2 janvier pour ne pas entraver les premiers vœux rituels.
Les fêtes d'hiver, soumises plus encore que les autres aux fantaisies de Dame Nature, parfois, étaient bien fraîches. Celle de St Vincent, qui ouvrait la saison, était suivie de celle de La Chapelle-Péchaud le premier dimanche de février, puis, loin derrière, celle des Rameaux à Cénac, celle de Pâques à Siorac, Trémolat et Sauveterre, relayée la semaine suivante par Le Coux. Grives bouclait cette salve printanière, deux semaines après les festivités pascales. Là le printemps savait, s'il le voulait bien, donner la vive tonalité de renaissance des activités festives et autres.
Les accents bruyants des fêtes de village ont tendance à disparaître et les manèges d'antan deviennent un luxe inabordable pour les familles modestes. Au mieux on trouve de nouvelles formes, fêtes à l'ancienne, repas animés…
La fête de St Vincent, comme tant d'autres, n'existe plus et ne laisse que des souvenirs chez les nostalgiques d'une époque passée.
Grâce au dynamisme d'animateurs de la vie locale St Vincent tient à vivre une fin de semaine culturelle autour de sa vieille église.
L’association de la Vieille église de Saint-Vincent-de-Cosse organise un concert, le samedi 26 janvier, à 17 h (dans l’église du bourg).
Concert airs et pièces de Henry Purcell
avec
Marie-Laure Guirardel, Marie-Claude Rage,
Simon Hanks, Jean-Luc Redureau et Gaël Tardivel.
Ce concert sera donné au profit de la restauration de la vieille église de Saint-Vincent-de-Cosse, une des plus anciennes et intéressantes églises du Sarladais. Puissent les mélomanes et autres venir nombreux ! À l’issue du concert, un goûter sera offert.
Grand merci à mon amie Anne Bécheau, érudite, passionnée par l'histoire de son bassin de vie, par sa culture et par ses racines, pour l'information de ce concert. Elle m'a permis de rebondir sur ce village attachant de St Vincent où j'avais, avant-hier, quelques camarades de classe et quelques amis.
P.F |
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