Val de Nauze

BELVÈS

Depuis la nuit des temps les limites territoriales bougent. En général c'est pour s'adapter aux situations nouvelles.

Les communautés de communes n'arrêtent pas de changer de géométrie et, au passage, cela crée les nouvelles dépenses inhérentes à ces refontes. Que diable, notre pays, qui ne connaît pas du tout l'endettement, peut bien s'offrir ce luxe qui, entre autres, nécessite la construction de nouveaux sites qui interrogent, avant leur achèvement, car on parle, déjà, de futures entités plus vastes...

Heureusement il existe encore des pôles, comme les offices de tourisme, qui ne dépensent pas sans compter et qui, cependant, impactent la vie locale par leurs activités qui impulsent le tissu économique. Leur appellation paraît plus moderne et tonique que l'ancienne terminologie de syndicat d'initiative.

Pour donner à l’entité de notre nouvelle communauté de commune un espace géométrique conforme à ses limites il convenait de mettre en harmonie cette étendue.

Ce sera, à compter du 1^er janvier, chose faite. Belvès et St Cyprien ont acté d’une fusion pour l’an prochain. Cela ne changera pas grand-chose car la vie des deux offices était un partenariat sans fracture volontaire et la décision attendue du 18 décembre n’était qu’une validation logique.

On peut, cependant, relever que bien qu’il ne s’agisse pas du tout d’une jonction David contre Goliath, le modeste bassin de la Nauze tire son épingle du jeu; eu égard à la suprématie de la Dordogne sur son très modeste adjuvant. C’est, très indirectement, certes, la mise en relief d’un patrimoine historique admis par tous qui, après la perte du chef lieu de canton, renforce les couleurs d’un castrum ‘’froissé’’ par son récent ‘’déclassement’’.

C’est à Siorac, cité pivot de ce territoire touristique, que sera élu, début janvier, le nouveau bureau.

Pierre Fabre. 

Quelques principaux acteurs de la vie locale. Photo © Bernard Malhache.

Photo © Bernard Malhache.

Photo © Bernard Malhache.