Val de Nauze

Gaz de schiste. Une manifestation en demi-teinte !

 

SARLAT-la-CANÉDA

 

Ce dimanche 9 juin la météo n'a pas voulu réitérer son exploit du dimanche précédent et c'est sous un ciel bien maussade que les manifestants hostiles à l'extraction du gaz de schiste se sont réunis au jardin du Plantier.

 

Cliquez sur les images.


Ceints de l'écharpe tricolore mon ami Jean-Claude Marty, maire de Bézenac, et Vincent Flaquière, maire de Simeyrols.

Une affluence limitée. Force est de constater que ce n'était pas l'affluence des grands rassemblements. Il y avait un gros demi-millier de personnes au pied du kiosque ; avec beaucoup de générosité on peut admettre 600 à 700 personnes. On trouvait, là, des gens venus des coteaux de Gascogne, des montagnes d'Auvergne, des plaines girondines ou des collines quercynoises... mais les Périgordins, eux, n'étaient pas légions.

 


 

Il faut croire que nos concitoyens pensent, peut-être, que la gouvernance "solférinienne" de notre pays saura nous prémunir et ne point laisser saccager notre nature comme elle l'est de l'autre côté de l'Atlantique. L'intervenante américaine a fort bien dit combien ce sujet est hautement préoccupant.

 


 

Les anonymes convaincus. On trouvait, ouvrant le défilé, nombre d'élus de diverses sensibilités. Certains, probablement, sont venus là pour soigner leur image à quelques mois d'une échéance, échéance où le non cumul des mandats est sur le point de choir dans le gouffre abyssal et hypocrite des promesses et engagements non tenus, d'autres -et c'est ô combien plus méritoire-, sont venus par conviction affirmer qu'il faut éviter le massacre d'un bijou qui n'est pas simplement hexagonal.

Je ne parlerai pas des premiers pour ne point me fourvoyer, susciter des hurlements de "jeunes vierges outragées", ou blesser à tort. Ceux qui étaient là, autrement plus intéressants que les personnages médiatiques, c'étaient les centaines d'anonymes qui n'avaient rien à récupérer mais seulement à défendre le bien immensément précieux qu'est la Terre et le fluide le plus inestimable qu'est son eau douce.

 


 

Deux allégories. C'est l'hymne occitan "Se canto" qui jaillit bien des fois de  l'assistance, tout d'abord au pied du kiosque puis de nombreuses fois depuis la chaîne humaine qui sillonna la ville. Cette romance occitane nous vient de l'épopée de Gaston Phébus et, sans pouvoir l'affirmer, d'aucuns pensent qu'elle fut écrite par ce comte de Foix qui passa sa vie à vouloir unifier les Pyrénéens. On notera que cette chaîne progressa en nombre pour atteindre, voire dépasser, le millier de personnes. La deuxième métaphore partit de Sax'banda. L'ensemble musical dégagnacois, de la vallée de la Bourianne, joua, au pied de l'Hôtel de Ville "Le chant des partisans" ; mais, là, il fallait dégager la parabole du premier degré. 

 



Le panneau porté par cette  charmante jeune personne comporterait-il une faute d'orthographe ! Ma timidité naturelle m'empêcha de le lui demander...

 

Et oui Roland... toujours sur la brèche !.

 



Jean Labrot, le premier maire-adjoint de Cénac, aussi...

  

Dans la chaîne humaine il y avait même une Sarladaise d'adoption, venue  il y a 30 ans de son Frioul natal. Elle a particulièrement apprécié la vivacité de la chaîne.


 Le Val de Nauze était timidement,

mais fermement, représenté.

 

  

Le canton de Belvès n'avait peut-être pas dépêché la quantité ; mais cette quantité, qui faisait défaut, était un peu compensée par la qualité. Jugez plutôt !

 

 

Les écharpes tricolores du Val de Nauze brillaient... par leur absence. Exception à la règle Jean-Pierre Passerieux, maire de St Germain qui, du haut de son belvédère connaît bien le prix de l'eau. Déçu de ne point avoir pu le faire avant il va proposer, ce mardi 11 juin, à ses pairs de délibérer contre le gaz de schiste.  

  

 


Michel Carcenac qui, dans quelques années, va tutoyer sa dernière décennie, avant de devenir centenaire, n'a pas hésité à se joindre à cette manifestation.

 

On reconnaît Maryse et Christian Bouyssou mais là ils ne sont pas sur les planches à jouer une pièce de théâtre. Ils "jouent" l'avenir de notre Dordogne.

 


Carole Vidoni, de Terre en Vert, qui a ouvert son parapluie, voudrait, pour les générations futures, que les pluies soient toujours les auxiliaires d'une nature saine et bien équilibrée. Michèle Bard, autre pilier de Terre en Vert, occupée un peu plus loin, n'est pas présente sur la photo mais s'est démenée pour la réussite de cette journée. 

  


 

Chapeau, Docteur,  pour votre présence active dans la chaîne.


Maryse et Christian savent parfaitement que l'eau n'a pas de prix...  puisqu'il est inestimable. 

 

Photos Pierre Fabre.



10/06/2013
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