Il court, il court... le secret de polichinelle !
BELVÈS
Le petit village de Belvès n'a plus, comme jadis, les personnages typiques, un brin pittoresques, qui enjolivaient à l'envi les mésaventures de leurs concitoyens et qui nous racontaient, sous le sceau de la confidentialité la plus rigoureuse, des petites histoires qu'il valait mieux ne pas ébruiter et qui faisaient le tour du castrum dans les heures qui suivaient. Ces ragots, parfois dévastateurs, souvent à la recherche de nouveautés "cruelles" se répandaient et n'étaient franchement détestés que par les plus sages. Souvenons nous de la savoureuse notion de secret ; telle que nous la livrait Pagnol.
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Marcel Pagnol |
Un secret, ce n'est pas quelque chose qui ne se raconte pas mais c'est une chose qu'on se raconte à voix basse, et séparément.
Marcel Pagnol.
André Berthomieu, en 1936, immortalise "Le secret de Polichinelle", comédie dramatique, avec les comédiens inoubliables qu'étaient Raimu et Françoise Rosay.
Un couple de braves gens apprend un jour que leur fils a une maîtresse et un enfant. Chacun d'eux s'imagine être le seul dans le secret de la confidence et à l'insu l'un de l'autre ils vont quotidiennement passer quelques instants auprès de leur petit-fils. Arrive un jour enfin où le secret de Polichinelle est dévoilé : un sourire d'enfant est venu révéler le bonheur.
Le 13 mars j'étais interpellé par une information discrète, mais bien inédite, dans cette modeste localité : "un médecin de notre chef lieu de canton venait d'être radié par le Conseil de l'Ordre". Le scoop, plus que surprenant, m'appelait à la prudence la plus rigoureuse ; d'autant plus que les faits, s'ils étaient avérés, sont bien loin d'être une banale affaire.
Je n'eus pas l'intention de communiquer sur ce thème, d'autant plus sans avoir la certitude absolue de la publication officielle de l'information et, par ailleurs, ignorant si l'on a le droit d'en parler ; bien que cela paraisse plus que délicat. La seule information que j'ai pu obtenir c'est qu'il y avait bien une radiation locale prononcée et que celle-ci, initialement exécutoire pour le 1er avril, reportée au 1er mai, si elle était contestée, ne pouvait être remise en cause que par le Conseil d'État. Elle ne serait pas suspensive en cas de contestation.
Depuis les médias se sont emparées de de ce sujet et en ont parlé sans, bien entendu, citer le nom du praticien concerné.
M'étant bien gardé, par prudence et par retenue, de rentrer dans ce sujet, particulièrement "épineux", je trouve cependant fort gênant que celui-ci ait été abordé par les médias car, si le "secret" du nom demeure "officiellement" bien gardé, la suspicion, elle, peut semer des doutes bien infondés dans une localité où les praticiens de santé ne sont pas si nombreux.
Demain 17 avril, à 17 h, au Buisson réunion du Comité de lignes.
Cette réunion citoyenne permet à la clientèle des T.E.R de connaître les projets et d'échanger avec les personnes qui ont pour mission de tracer des sillons dans les conditions difficiles de voies unique avec des points de correspondances et les contraintes incontournables de flux majeurs, T.G.V et G.L, qui ne laissent que bien peu de marge, voire aucune.
Les remarques des personnes présentes seront écoutées mais de là à penser qu'elles pourront apporter des modifications spectaculaires il demeure un escalier à gravir !
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