Il était une fois... un hôpital...
La cause de l'hôpital
n'a pas fait recette ce samedi à Sarlat.
Un maire sur les 122 de l'arrondissement a répondu présent. Cela fait 0,82 %... c'est peu. Il paraît permis de penser que si, d'aventure, un gouvernement envisageait de supprimer les petites communes, hypothèse d'école, ils seraient plus nombreux à manifester.
Le nombre de ses défenseurs pouvait se compter, à une unité près, sans avoir besoin du coefficient multiplicateur, des organisateurs, et réducteur, des services de police. Seulement 95 personnes ont répondu à l'appel pour souligner l'attachement qu'elles ont pour l'hôpital. Un mois après les élections municipales le pointage des maires fut rapide. Seul J-Pierre Riehl, maire de Siorac, ceint de son écharpe a répondu présent. Mon amie Annick Le Goff, a priori, fut la seule élue de la ville natale de La Boétie a parcourir les rues sarladaises au rythme de la comptine "Pirouette, cacahuète" et d'une "Carmagnole" adaptés pour la défense de cet hôpital que bien peu de Sarladais ont jugé souhaitable de soutenir. On pouvait remarquer la présence de l'ancien maire de Bézenac et de l'ancien premier maire-adjoint de Cénac.
Le 96ème manifestant; un sympathique quadrupède.
Les spectateurs d'une animation de rue ont mêlé leurs applaudissements au passage du cortège. Ces encouragements allaient-ils aux défenseurs de l'hôpital ou aux baladins; allez donc savoir !
Un peu égarée dans la centaine de manifestants une Belvésoise surprise d'être la seule de sa cité dans cette démarche citoyenne.
Un hôpital, certes, coûte cher, très cher. Les adeptes du pouvoir présidentiel trouvent, sans le moindre problème, la trésorerie pour couvrir les frasques du monarque élyséen et les voyages personnels, d'un coût démentiel, en avion du Falcon présidentiel mais c'est, forcément, plus problématique de trouver les ressources pour sauver les hôpitaux des petites villes.
Les décideurs qui veulent la peau de ce lieu de santé peuvent jubiler et espérer que le désert médical progresse. Il y aura toujours des cliniques hautement équipées en moyens matériels et humains pour les plus favorisées mais que les nantis ne se réjouissent pas pour autant ces espaces de santé ont peu de probabilités de se multiplier dans les déserts médicaux.
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