Il y a 100 ans le tocsin sonna dans la France entière.
Il y a cent ans aujourd'hui le tocsin sonna dans toutes les villes et villages de France.
Les hostilités allaient officiellement commencer le 3 août mais, quelques heures avant, le 2 août, à Joncherey, bourg aux portes de Delle, dans le Territoire de Belfort, Jules-André Peugeot, jeune instituteur, mobilisé comme garde frontière, s'effondra sous le tir du lieutenant Camille Meyer, un jeune officier prussien qui venait, intentionnellement, de violer la frontière. Ce dernier, qui n'avait pas daigné répondre à la sommation de Jules-André Peugeot s'effondra à son tour. Ces deux jeunes gens, de 20 ans, furent les deux premiers morts de cette terrible guerre.
Il y a tout lieu de penser que la guerre n'est certainement pas la suite de cet "incident de frontière" mais l'émergence de bien des contentieux.
Aujourd'hui, pendant 5 minutes, à 16 heures, les cloches de nos cités vont rappeler cette triste mobilisation. Elle plongea toutes les familles dans l'angoisse, le désarroi et la peine. Elle précipita de vie à trépas trois millions de jeunes soldats qui, certainement, auraient eu mieux à faire que d'aller donner leurs jeunes vies dans les théâtres opérationnels.
Dans beaucoup de villages de la ruralité profonde les cloches sont toujours manuelles et leur manipulation échoit à des bénévoles. Parmi ces milliers d'anonymes Joël Eymet et Bernard Grenier, élus municipaux de Sagelat et de Monplaisant, ont été, à 16 h, sonner la cloche de leur village. Elles ont fait écho sur les deux rives de la Nauze.
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