Val de Nauze

L'interview de Claudine Le Barbier (suite et fin).

 

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Seconde "brisure" de la "Trêve des confiseurs" avec la suite et fin de l'interview de Claudine Le Barbier, qui vient de renoncer à la vie politique.

Souhaitons à la première dame qui représenta le Val de Nauze dans l'assemblée départementale, une retraite bien méritée.

 

 

Je rappelle que ce blog a toujours été ouvert à toutes les sensibilités républicaines, dans le sens non restrictif, qui ont souhaité s'exprimer dans ses colonnes. 

 Claudine Le Barbier

 

 

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Les trois ‘’mammouths’’ entendent être les seuls à pouvoir accéder au gâteau et, même repus, ils n’ont  plus de brisures de miettes à distribuer à ceux qui n’ont pas accepté d’être leurs féaux zélés. Ne pensez-vous pas que c’est une fin de non-recevoir pour l’épanouissement d’une société républicaine équitable.

 

Il est vrai que les votes se répartissent entre trois « grands » partis et que de ce fait, certains citoyens qui ont exprimé une autre volonté ne sont pas représentés. Mais, c’est bien le citoyen qui vote ! Il a donc sa part de responsabilité ! Assurer la représentation des citoyens par la proportionnelle intégrale permettrait effectivement à chacun de voir ses opinions reconnues, mais cela pourrait créer des assemblées ingouvernables et surtout ouvrirait la porte aux extrêmes ! Je souhaite pour ma part que le vote « blanc » soit reconnu car il changerait les résultats et démontrerait justement que le citoyen n’est pas satisfait de l’offre politique qui est proposée.

Cette question pourrait être tranchée par référendum.

 

 

Le copinage et le passe-droit sont devenus, ou sont restés, les sésames de la vie en général. Pensez-vous que ce schéma pessimiste puisse, un jour, être remis en cause.

 

Le copinage et les passe-droits ont malheureusement toujours existé et pas seulement en politique. Les élus sont souvent sollicités par les citoyens et on peut se poser la question de savoir où  s’arrête l’aide que l’on apporte volontiers et le passe-droit.

 

 

Peut-on en ce début de siècle espérer des jours meilleurs pour ce grand village qu’est la Terre et pour ce tout petit jardinet qu’est le Val de Nauze. Ce  siècle débute en effet dans un contexte particulièrement difficile : chômage de masse, terrorisme, climat perturbé, misère dans de nombreux pays du monde…

 

Il faut se souvenir que chaque siècle a connu son lot de malheurs. Le XXème siècle ne débuta-t-il pas par la grande guerre et ne se termina-t-il pas par la tempête de 1999 ? Jusqu’à présent, l’homme a toujours surmonté les difficultés et notre époque est malgré tout une époque de progrès : progrès technique qui a allégé le travail physique, progrès de la science qui sauvent tant de vies…..

De plus, il semble, concernant le climat par exemple, qu’il y ait une prise de conscience mondiale (quoique tardive) des efforts à faire. De nombreux états se sont ligués contre le terrorisme et on n’a pas encore tout essayé pour lutter contre le chômage. Les citoyens me semblent prêts à faire les efforts nécessaires. C’est aux hommes politiques de prendre leurs responsabilités, en faisant fi de leurs intérêts personnels, notamment électoraux, et d’avoir le courage de prendre les décisions qui s’imposent.

Quant à notre « jardinet » périgourdin, sans nier les difficultés qu’il connaît, il ne se porte après tout pas si mal pour l’instant ! On y trouve encore solidarité, tranquillité et qualité de vie. Mais là encore, les décisions iniques prises au plus haut niveau menacent cet équilibre précaire. Faute de courage, on a laissé s’installer la désertification médicale, on supprime des services publics indispensables comme on vient de le voir avec les gendarmeries (laissant ainsi le champ libre à ceux qui auraient de mauvaises intentions) et on supprime les postes de pompiers professionnels,  alors que les pompiers sont un maillon essentiel de la chaîne des secours ! On laisse mourir de belles entreprises comme le site de GASCOGNE, faute d’intérêt apporté par l’Etat et la Région à notre territoire si éloigné des centres de décision ! On tue les communes à petit feu en asséchant leurs finances alors que ce sont elles qui assurent 70 % de l’investissement public et qui sont garantes du lien social. Ce sont les maires qui maintiennent encore par leur courage une vie agréable sur nos territoires.  Qu’ils en soient remerciés et qu’ils soient soutenus par la population !

 

 

 Quittez-vous la vie publique avec regret ou avec espoir ?

 

Je  quitte donc la vie publique sans regret. C’est un choix que j’assume pleinement car je pense sincèrement qu’à un moment donné, il n’est pas bon de « s’accrocher » à son poste et qu’il faut céder la place à d’autres. Je regrette d’ailleurs que peu de jeunes prennent des responsabilités, mais je sais aussi que peu « d’anciens » acceptent de les leur laisser ! Je fais confiance aux élus issus des derniers scrutins pour assurer l’avenir de nos territoires avec courage, sans sectarisme et avec abnégation,  car le chemin est semé d’embûches. Mais je leur laisse la belle phrase de Marc AURELE à méditer « Ce qui barre la route fait faire du chemin ».

Pour ma part, je vais poursuivre le mien, sereinement, en essayant simplement d’être, comme on dit ici, une « bonne personne ».

 

In fine Claudine Le Barbier adresse ses voeux à toutes et à tous.

 



30/12/2015
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