Val de Nauze

Clarianne, manager de la Filature de Belvès, souhaite, avec justesse, que ce modeste blog revienne sur les Journées européennes des Métiers d'art des 5, 6 et 7  avril, où son équipe et elle-même se sont dépensées sans compter.

Pour donner à cette manifestation, un côté artistique et musical, Clarianne a accueilli dans ce temple de la laine, le "binôme" musical d'Andrée Westeel-Bellynck,  au violon, et  d'Anne Derex, au piano. Ce fut un temps fort dans ce dernier haut lieu lainier. Clarianne rappelle qu'elle a eu  l'immense plaisir de recevoir, ce samedi 9 avril, les élèves de l'école de musique de Belvès. Le dimanche, bien sûr, a permis à Marie Octobre et à Jean-Michel Delpech de s'épanouir dans cet espace qui, bien entendu, à aucun moment, n'a été conçu pour une animation musicale.

Marie Octobre et Jean-Michel Delpech, avec "Chansons à la carte", ont fait "un tabac" inédit. Clarianne, de manager de musée s'est mue en hôtesse élégante, séduisante et  raffinée, pleine d'attention pour donner au salon de thé "nauzéen" installé entre les machines de l'usine, une touche qui a beaucoup plu à tout le monde. Les gâteaux qui étaient servis, étaient préparés par Sophie Schreck. Cette créatrice, par ailleurs, vend aussi du pain bio sur le marché de Belvès. Dans ce pivot de mémoire artisanale et industrielle du Val de Nauze, une petite vingtaine d'artisans avaient joué le jeu de la Récup'. Lors de ce génial éveil écologique de la récup, on remarquait  de superbes talents. Jean-Bernard Crouzil élabore des chandeliers et autres objets à partir de vieilles fourches et d'autres outils en fer. Alice Samson crée des bijoux à partir de vieux papiers de tapisserie. Alain Gorlier intègre, dans ses objets en bois, du vieux fer. Citons, aussi, Rémy Danoy : il crée des bijoux à partir de capsules usagées de café et de céramique...

 J-B Crouzil.  Photo Bernard Malhache.

Oui, au Moulin fongauffiérain du Cros, à la filature de Belvès, on ne perd jamais son temps à venir admirer la créativité, managée par Clarianne, qui apporte à ces lieux vénérables une dimension inimaginable pour relayer nos chers filateurs de la Nauze.

L'École de musique.