Le 27 mai, date idéale, pour honorer les partisans.
Cette image, hautement symbolique et émouvante, de Mathilde Peyrot, âgée de 14 ans, ouvrant le défilé avec notre ami Maurice Clavière, un ancien des C.V.R qui tutoie le siècle. Photo © Bernard Malhache.
Ce mercredi 27 mai, au rond-point de Fongauffier, les Amis de la Résistance accueillaient bon nombre de personnalités pour rendre hommage aux partisans qui ont donné leurs jeunes vies et pour rappeler que le 27 mai est l'anniversaire de la fondation du C.N.R.
Suivons en images, grâce au reportage photographique de Bernard Malhache que l'ANACR remercie chaleureusement, les temps forts de cette manifestation.
Les intervenants élus, au micro, ont tous rappelé la devise de notre République à laquelle ils ont rajouté la terminologie de laïcité.
P.F
Depuis 2012, par décision municipale, l'Espace de la Résistance a été clairement nommé. Havre de paix ce square est propice au recueillement dans un lieu parfaitement sécurisé. Photo © Bernard Malhache.
L'ANACR organisait la cérémonie. Après Maryline Gardner, sous-préfète de Sarlat, et Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale les deux coprésidents locaux de l'ANACR, Jean-Claude Eymet et Muriel Delmas, ont fleuri le mémorial. Photo © Bernard Malhache.
Les personnalités commencent d'arriver. Photo © Bernard Malhache.
Marie Praderie, première maire-adjointe de Monplaisant, toujours très attachée à cette commémoration, remplaçait Jean-Bernard Lalue qui ne pouvait être présent. Pédagogue Marie a naturellement acquis sa fille Claire à ce devoir de mémoire. Françoise Wroblenski et Alain Giffault, enfants de partisans lâchement abattus le 24 juin 1944, à droite de cette image, chaque année, effectuent leur devoir filial. Photo © Bernard Malhache.
Le colonel Gilles Heyraud et le major Cugny qui représenta le commandant Chopard et le capitaine Limonet. Photo © Bernard Malhache.
Jean-Pierre Passerieux, maire de St Germain. Photo © Bernard Malhache.
Le 27 mai les écharpes tricolores sont nombreuses lors de cette commémoration. Photo © Bernard Malhache.
Les deux porte-drapeaux qui ont ouvert le cortège ; la benjamine et le doyen. Photo © Bernard Malhache.
Les personnalités vont se placer en tête du cortège. Il n'y a pas de protocole strict et formel mais, autour de la sous-préfète représentant l'État , on trouve Claudine Le Barbier, conseillère régionale, Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale et Jean-Pierre Riehl qui prendra la parole pour l'ensemble de ses collègues. Photo © Bernard Malhache.
Michel Rafalovic, président de la communauté de communes, à gauche sur l'image, chaque année, honore ce rassemblement. Photo © Bernard Malhache.
Les officiels vont gravir la rampe du mémorial. Photo © Bernard Malhache.
Les porte-drapeaux, toujours fidèles, sont venus des berges de la Vézère au rives de la Lémance pour honorer les martyrs. On notera, pour la cérémonie, les importantes délégations buguoise et villefranchoise. Photo © Bernard Malhache.
Derrière Mathilde et Maurice deux Sagelacois. Robert Février, porte le drapeau de la FNACA, anciens d'Algérie, et André Deltreil porte celui de la FOPAC, fédération ouvrière et paysanne des anciens combattants. Photo © Bernard Malhache.
Les personnalités prennent place face au mémorial. Photo © Bernard Malhache.
Les personnalités attendent que les élèves se préparent. Photo © Bernard Malhache.
L'Ensemble vocal de Belvès, sous la houlette d'Andrée Westeel-Bellynck, maîtrise parfaitement Le Chant des Partisans. Ce magnifique chant aurait pu supplanter la Marseillaise à la Libération. Diverses personnalités, dont Emmanuel d'Astier de la Vigerie et Fernand Grenier, l'auraient trouvé adéquat mais on ne pouvait soustraire notre Marseillaise qui accompagna la grande Révolution française. Photo © Bernard Malhache.
Lila et Baptiste, grâce à leur diction parfaite, ont fait l'appel des partisans. Leurs camarades, à haute et intelligible voix, après chaque nom, ont répondu "mort pour la liberté". Photo © Bernard Malhache.
Les écoliers du primaire se préparent pour la lecture. Photo © Bernard Malhache.
Nos amis gendarmes venus pour le service d'ordre. Photo © Bernard Malhache.
Une adepte du devoir de mémoire. Photo © Bernard Malhache.
Éliane Eymet a lu le message du président Cortot. Photo © Bernard Malhache.
Lysa, sioracoise, Martyn, belvésois, Manon, saint-amandine, et Kévin, carvésois, au micro ont, tour à tour pris la parole pour une lecture difficile. Mélanie Pistolozzi, petite-fille de résistant, directrice l'école de Sagelat, elle s'est investie dans le "concours départemental de la Résistance", nous en reparlerons, ne voulait pas de fausse note. Elle a parfaitement réussi sa mission pédagogique et a dominé son émotion.
On notera que Michèle Bard, professeur des écoles des plus petits, a également tenu à ce que ses élèves viennent. Ils onrt été très sages et attentifs. Photo © Bernard Malhache.
Cette image met en relief nos trois couleurs. Merci Marie Octobre pour ton initiative qui est appréciée par tous.
Chaque année un maire est désigné pour prendre la parole pour l'ensemble des villages. Après Olivier Merlhiot, Sagelat, Jean-Pierre Lavialle, Belvès, Jean-Bernard Lalue, Monplaisant, c'est Jean-Pierre Riehl qui prit le relais. Il n'y a pas de règle mais il convient que toutes les entités de notre bassin de vie alternent dans ces prises de paroles. Il reste encore trois communes qui ont un partisan dont le nom est gravé dans le mémorial, Castelnaud, Castels et Le Coux, qui pour les rassemblements ultérieurs auront à rendre hommage à leur tour. Photo © Bernard Malhache.
Brigitte Pistolozzi , conseillère départementale, prit la parole pour elle même et pour Germinal Peiro, le président du conseil départemental. Photo © Bernard Malhache.
Claudine Le Barbier, conseillère régionale, fille de républicain espagnol, avec justesse et émotion, s'exprima là pour la dernière fois dans le cadre de ses prérogatives qui vont cesser dans quelques mois. Photo © Bernard Malhache.
On aperçoit, au second plan, les choristes du collège. Marie Mauret, leur chef de choeur a l'idée originale de leur prescrire de se vêtir aux trois couleurs. Ces trois couleurs, nous le savons tous, nous viennent de l'historicité de notre pays et, même, de l'Ancien Régime. En 1789 dans l'effervécence on a réuni le bleu et le rouge de la ville de Paris au blanc voulu par La Fayette. Lors d'une commémoration antérieure cela avait déjà été dit. Cette année c'est une interprétation bien moins officielle qui a été donnée ; le bleu, couleur mariale qui symbolise l'Ancien Régime, le blanc qui affirme l'autorité républicaine et le rouge qui rappelle le sang versé par nombre de ses enfants pour la pérennité de l'état.
Notre drapeau tricolore, superbe dans sa simplicité, officiellement date de 1794. Il fut dessiné par Jacques-Louis David à la demande de la Convention. Pour la petite histoire disons que bon nombre de révolutionnaires auraient souhaité un drapeau exclusibvement rouge en opposition à la repression sanglante du Champ de Mars. Le rouge fut choisi par les résistants au coup d'état de 1851 et par la Commune de Paris en 1871.
Lamartine fut le plus vigoureux partisan du drapeau tricolore. Pratiquement il l'imposa. En 1848 dans une harangue à la foule "Le drapeau rouge n'a fait que le tour du Champ de Mars dans le sang du peuple... le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec la République et l'Empire". Photo © Bernard Malhache.
Maryline Gardner vient de fleurir la stèle. Photo © Bernard Malhache.
Brigitte Pistolozzi, à son tour, va déposer la gerbe du Conseil départemental. Photo © Bernard Malhache.
Les drapeaux s'inclinent pour la sonnerie "Aux morts". Photo © Bernard Malhache.
Jean-Claude Eymet et Muriel Delmas vont clore le fleurissement. Photo © Bernard Malhache.
Les drapeaux pendant l'hymne national. Photo © Bernard Malhache.
Mathilde, belle comme le jour, du haut de ses 14 ans, incarna, ce 27 mai, tout l'espoir d'une jeunesse saine et vivifiante. Mathilde, brillante collégienne du Bugue, par son travail espère accéder à St Cyr. Avouez que sa démarche dans les rassemblements, où elle honore la jeunesse, la prédispose à cette rampe bien difficile d'accès. Photo © Bernard Malhache.
Discret mais ému, Lucien Gachet, le doyen des personnes présentes, 101 ans, n'a pas fait la Résistance... et pour cause. Il a séjourné pendant près de cinq ans, bien entendu sans l'avoir voulu, de l'autre côté du Rhin. Photo © Bernard Malhache.
Le salut aux porte-drapeaux, un rituel émouvant pour ces serviteurs de notre histoire. Photo © Bernard Malhache.
La sous-préfète salue le doyen Maurice Clavière. Photo © Bernard Malhache.
Les personnalités font de même. Photo © Bernard Malhache.