Le mille-feuilles menacé... allons donc !
Les Solfériniens, après avoir contesté par des hurlements stridents la scandaleuse réforme sarkosiste immanente à l'allègement du mille-feuilles, abrogée dès l'arrivée triomphale des acteurs du 6 mai, uniques détenteurs du génie politique hexagonal, que dis-je universel, ont trouvé la copie parfaite d'un nouveau découpage qui sera, n'en doutons pas, une merveille reléguant les révolutionnaires au niveau d'amateurs grossiers à rayer au plus tôt de nos livres d'histoire.
Il y a, néanmoins, quelques béotiens qui ne s'y retrouvent pas dans cette perfection et qui ne comprennent pas que ce qui était inadmissible hier devienne aujourd'hui, après avoir bougé quelques virgules, le modèle idéal de l'architecture politique.
Il y en a même qui osent, les insolents, penser que l'on va, une fois de plus, faire le ménage d'un tiroir de cabinets d'énarques zélés, féaux du monarque et de son "grand vizir", pour installer une usine à gaz dans un autre tiroir ou lester une poubelle.
Ce qui est plus que certain c'est que les études de géopolitique, pour réfléchir au fond et à la forme d'une réforme coûtent très cher, même si elles sont diligentées à la demande d'un président exemplaire. Il y a même lieu de penser que le concours es gabegie où les hôtes de l'Élysée n'entendent pas être en retrait (Fouquet's ou Falcon pour aller voter) vont passer pour des menues dépenses à côté de ce que coûteront ces bien virtuelles réformes territoriales.
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