Le repas de voisinage des Fongauffiérains.
Maryse et Christian Bouyssou résident à Fongauffier, à l'angle droit du Pont des abbesses, depuis un tiers de siècle. Ils s'impliquent, depuis bien des années, dans la vie locale; tout particulièrement dans la Troupe de Sagelat où ils excellent sur les planches.
Maryse est employée à l'hôpital local de Belvès et Christian, un admirateur inconditionnel de l'oeuvre de Jean Ferrat, après une carrière bien remplie, notamment dans les services départementaux de l'Équipement, jouit, depuis quelques années, d'une retraite bien méritée.
Les connaissances de Maryse et Christian les rendent populaires bien au-delà de leur village et, entre autres, du Buisson à Meyrals en passant par Allas ils tissent un réseau d'amis qui chevauche les deux rives de la Dordogne.
Le soir du 13 juillet pour donner un relief local à la fête nationale qui, sans eux, n'aurait eu aucune résonance particulière dans leur village, les Bouyssou ont dressé des tables dans la fraîcheur de leur jardin bordé de bambous au bord de
Pour clore la soirée une partie de ces convives se sont rendues au Pont du Garry où les "conservateurs" de ce superbe ouvrage, sous la houlette de son promoteur Jean Bonnefon, invitaient leurs amis et autres au feu d'artifice du 14 juillet.
Pierre Fabre.
Christian et Maryse tiennent à leur bourg, à sa vie sociétale, à donner à leurs aînés et amis une place, la juste place qu'ils ont méritée; pour certains dans une discrétion parfaite mais ô combien précieuse. Ce soir là Maryse et Christian ne jouaient pas la comédie sur les planches mais misaient sur la sincérité de la vie villageoise.
Maryse et Christian ont été empreints d'une délicatesse exquise pour les doyens du village. Marguerite-Marie et Jacques Fayolle, les résidents du Moulin du Cros, et Marcelle Bossenmeyer qui est désormais la doyenne des Fongauffiérains. Notons que tous les trois ont été associés à l'équipée lainière du Val de Nauze; les Fayolle à Fongauffier et Marcelle, jeune fille, était à la filature de Lavergne. Ce dernier site a cessé de fonctionner, hélas, peu après la tragique disparition accidentelle, en décembre 1949, de Louise Peytavit-Mismes.
Marie-Jo demeure fongauffiéraine de coeur.
Ils n'y sont pas nés mais toute leur enfance est fongauffiéraine.
Annick et Alain, résidents intermittents du Val de Nauze, venus de la Brie nangissienne, ont eu un coup de coeur pour Fongauffier et la Nauze qui salue leur demeure avant de filer vers Siorac.
Serge Peyruchaud èra lo darreir faure de Mairal (Serge Peyruchaud était le dernier forgeron de Meyrals). Il sait, bien sûr, que les faures, [les forgerons], noble métier, ont importé leur aptonyme après l'invasion romaine en - 52. Il s'attelle à la cuisson des grillades. Paulette, son épouse, a grandemement contribué à l'harmonie et à la réussite de ce sympatique repas de voisinage.
Ces benjamins de la soirée attendent l'heure des grillades. La parité n'y est pas du tout.
On papote volontiers.
On vient avec plaisir d'Espelette à Fongauffier pour se ressourcer.
Sue, la Britannique, à gauche sur l'image, a eu, elle aussi, un coup de coeur pour notre village.
Les choses sérieuses se précisent.
On est venu des terres languedociennes des cathares et de la ceinture de la bonne ville des Raymond. La Nauze, à leurs yeux, comparée à l'Aude, bien fragile en été, et à la tumultueuse Garonne, à l'étiage, n'est qu'un humble "pissadou".
Toutes ces photos sont de Maryse Bouyssou.
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