Le Valech toujours à sec.
L'automne nous a, officiellement, tiré sa révérence ce 21 décembre, à 11 heures 11' 37".
En général l'automne redonne vie à nature épuisée par l'aridité, panse les fractures imputables à la sècheresse estivale, ragaillardit ou régénère les sources et rééquilibre les cours d'eau.
Les ruisseaux intermittents retrouvent, souvent, avec les pluies automnales, leurs épanchements.
Les précipitations du dernier bimestre, pour notre secteur, n'ont été ni trop faibles ni excessives. On n'a pas connu de crues dévastatrices et l'on pourrait dire que la pluviométrie locale était bien harmonisée ; cependant nos sources sont toujours basses, nos cours d'eau pérennes tout juste à leurs niveaux normaux et les intermittents demeurent toujours à la traîne.
Le Neufond vient juste de renaître ce 21 décembre.
Tandis que la Dordogne et la Vézère, cette dernière décade, gonflaient significativement, en se remettant de leur long étiage, le 21 décembre le Neufond repartait, en principe, pour plusieurs mois tandis que le Valech persistait dans son tarissement, au niveau du pont d'Écoute-s'Il-Pleut, et le lit du modeste Colpruné, affluent saint-germinois de la R.D du Valech, demeurait toujours sec.
Il arrive que le Valech coule dans son cours supérieur et ne puisse atteindre le pont d'Écoute-s'Il-Pleut. Des infiltrations plus ou moins importantes le font disparaître. Il devient donc, dans ce cas, phréatique.
On aurait pu marcher, à pieds secs, dans le lit du Valech ce 21 décembre premier jour de l'hiver.
Quand l'automne échoue pour rétablir ces épanchements il ne reste plus qu'à attendre une éventuelle chute de neige pour relancer, lors de la fonte du manteau blanc, ces filets d'eau qui, jadis, présentaient une bien meilleure régularité.
À quoi bon revenir sur les causes, parfaitement connues, de ces dérégulations de nos vecteurs hydrologiques. Tout le monde s'en f… Mieux vaut construire un aéroport gigantesque pour sacraliser un personnage influent et détruire un peu plus de nature en concourant au gâchis de l'oxygène que de s'intéresser à l'eau ; "source de vie".
L'eau on s'en préoccupera plus tard, entre deux catastrophes, comme celle de Vaison-la-Romaine, si les avions de nos décideurs sont à cours de kérosène et... si on en a le temps !
Mais ces "vieilles badernes", pénibles à l'envi, périmées et dépassées, ne savent que ressasser !
P.F
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