"Les aînés ruraux" vont devenir "Générations mouvement".
SIORAC-en-PÉRIGORD
Présentons la présidente Francine Lafargue. Ce professeur des écoles honoraire vit sa retraite dans le village sioracois de Pech Bracou. Elle passa son enfance dans la modeste commune de Soulaures, dont elle garde une vive nostalgie, et, à ce titre, se plait à situer les légendes du Soulauret, humble affluent du Dropt, et à parler des lieudits évocateurs, pour les érudits de l'onomastique ; Couzy, Cantegrel, Galant et le proche Cantecoucu capdrotien.
Après sa scolarité primaire, dans les reliefs du Bironais, Francine se déporta vers l'école secondaire de Belvès où, sur les bancs du lycée, elle évolua vers le baccalauréat avec mon ami Bernard Benne... que je salue au passage.
C'est entre l'Ill et le Rhin que Francine devint normalienne et ouvrit son itinéraire pédagogique. Son parcours strasbourgeois ne le lui laisse que de bons souvenirs; néanmoins sa fibre occitane la rappela en Périgord.
Francine effectua, à peu de chose près, sa carrière dans le Val de Nauze. Fascinée par la vie citoyenne, elle a même eu l'honneur de ceindre l'écharpe tricolore de premier magistrat de Larzac, en 1983, pour deux mandatures.
Sa connaissance du terrain et des habitants fit que jamais elle ne se mit en veille et continua à observer et aiguillonner la vie locale.
En retraite elle donna un allant nouveau aux Ainés ruraux de Siorac en relayant, il y a trois ans, la présidente démissionnaire. L'association qu'elle préside et qu'elle anime avec diverses manifestations est destinée à entretenir la vivacité de ses mandants. Francine tient à préciser que le travail de l'association est une démarche collégiale et, modestement, ajoute qu'elle n'est qu'un maillon.
Pourquoi changer d'appellation. Les aînés ruraux ont supplanté, il y a une confortable trentaine d'années, certains cercles de Troisième âge. Ces qualificatifs, aussi respectables qu'ils soient, manquent de dynamisme et semblent appeler au repli. C'est exactement ce que ne veulent pas ces toniques retraités qui entendent occuper leur temps de diverses façons allant du bricolage, jardinage, au sport, à la danse et aux voyages en passant, pour certains, par un retour à la faculté. C'est dans cette vie, refusant l'inertie, que se plait Francine. Elle entend insuffler son positivisme dans son cercle associatif qui compte 120 adhérents.
C'est, ne l'oublions pas, en exploitant cette tonicité que l'on rejette le vieillissement prématuré et ses corollaires.
"Les aînés ruraux" vont au tout début de l'année prochaine devenir "Générations mouvement". Cette nouvelle appellation, partout en France, permettra de s'ouvrir davantage ; surtout vers les plus jeunes. Ainsi ils pourront prendre place dans ce creuset intergénérationnel.
Notons que l'adhésion pour 2014 sera de 17 €. Chaque mardi les adhérents se retrouvent et, en principe, une fois par mois ils imaginent un temps fort. Le prochain sera "les birols" ; une bonne occasion de renouer avec les veillées occitanes avec de belles et bonnes châtaignes grillées en buvant du "bourru".
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