Les larmes de joie d'une cascade renaissante.
Les Fongauffiérains sont, à juste titre, fiers de leur cascade. Elle signe le décor du village.
Depuis une quinzaine de jours notre vaillante Nauze présentait des signaux inquiétants de faiblesse et son lit de rivière mère s'approchait du tarissement. Il y avait de quoi préoccuper les Fongauffiérains habitués à voir leur rivière immuable dans sa pérennité.
Les choses se sont quasiment rétablies depuis avant hier. La petite période pluvieuse n'avait rien à voir avec cette reprise; pas davantage que les travaux sur un ouvrage hydraulique, jadis meunier, de Larzac. Il s'agit, selon toute vraisemblance, tout simplement, d'un déséquilibre entre l'écoulement "excessif" d'une vanne et l'étanchéité d'une autre. La brèche du bief du moulin n'y est, par ailleurs, pour rien puisque la perte se déverse en amont du pont des abbesses.
Ce serait donc, tout simplement, une discordance du système hydraulique. On notera que cela n'a nullement pu être inquiétant pour la faune de la rivière et même cela a du jouer un rôle épurateur pour le segment envasé en amont des écluses.
Tout cela explique que les riverains en amont et en aval n'aient rien remarqué.
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