Les sédiments de la Nauze.
Pluviôse s'achève et nous passons à Ventôse qui est censé nous amener le printemps dans un mois.
Nous sommes épuisés par cet hiver qui n'a pratiquement pas donné de températures négatives mais nous a inondé par ses précipitations bien que notre secteur n'ait, à ce jour, pas connu les épisodes dramatiques du littoral breton ou du Massif des Maures.
Tout comme la Dordogne notre Nauze n'est pas sortie de son lit.
Les pluies abondantes ont charrié une masse importante de sédiments qui, en grande partie, n'ont pas franchi le goulet réducteur du Pont des abbesses. Ce frein a donc retenu un superbe banc d'alluvions, alluvions qui pourraient être utiles dans les jardins. Cela pose, néanmoins, un double problème. L'accès n'est pas des plus pratiques. Il faudrait retirer manuellement, avec discernement, ces limons sans détruire l'écosystème. Par ailleurs il faut veiller impérativement à ne point altérer le fond du lit pour lui laisser sa fermeté et ne point fragiliser son assise.
Le lit de
Si ce banc d'alluvions demeure il deviendra rapidement envahi d'herbes aquatiques propices au développement des moustiques.
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