Les vallées de la Couze et du Bélingou.
Le circuit cycliste que nous allons aborder, ce lundi 12 août, tutoie les 80 km mais, a contrario, par rapport au précédent, celui des bastides, il ne présente que trois difficultés de profil.
Départ Pinsac 7 h, Le Coustalet 7 h 02, Belvès Croix des Frères 7 h 15.
La première des trois difficultés de ce circuit, par ailleurs la plus sévère, sera l'accès à Montferrand-du-Périgord. Le raidillon, disons plutôt le mur d'accès, est aussi court que rude. Il faut gagner 26 m sur 330 mètres ce qui revient à dire près de 8 %. Le village est superbe et mérite largement ce petit coup de collier.
Montferrand-du-Périgord, ce village de la vallée de la Couze, ancien canton du district de Belvès, blotti au pied du château médiéval qui lui à donné naissance, possède des maisons anciennes et une halle renaissance. Le plus ancien document connu citant le castrum de Monte Ferrando est une charte de 1286.
Le château de Bannes, propriété privée, est un compromis entre la rudesse médiévale, la puissance de la fin du 15ème siècle et la délicatesse de la renaissance. Depuis l'ère gauloise, au 1er siècle, ce qui deviendra le château de Bannes occupe l'oppidum de ce point stratégique dominant les rivières de la Couze et du Romaguet, ne manque pas d'être remarqué.
Couze, village qui a donné son toponyme pour créer l'hydronyme, à moins que cela ne soit l'inverse, a conservé toute son harmonie.
Ce canal latéral à la Dordogne n'a pratiquement pas servi pour la batellerie fluviale. Il arriva trop tard et le chemin de fer le relégua dans l'obsolescence.
La mi-parcours se situe à Pontours mais la deuxième partie sera plus gourmande en énergie pour remonter le Belingou et atteindre les hauts de Cadouin.
L'usine hydro-électrique dite "usine de Mauzac" car le barrage qui l'alimente est situé sur la commune de Mauzac. Néanmoins les installations de l'usine elle-même sont à cheval sur les communes de Calès et Badefols-sur-Dordogne, les limites entre ces deux communes sont tracées par le ruisseau du "Bélingou" lequel descend de Cadouin et traverse en souterrain l'ex-cité, la cour, et les installations annexes de l'usine pour rejoindre le canal d'amenée au droit des grilles de prise d'eau des turbines.
Au niveau du cloître de Cadouin nous aborderons la deuxième difficulté du parcours pour aller au dessus de Chante-Alouette chercher, à 193 mètres, le point culminant de la promenade.
Descente vers Le Buisson, passage du pont de Vic, Bigaroque, Le Coux, Siorac, Ecoute-s'Il-Pleut, Fongauffier et Belvès.
Pour finir, pour les Belvésois, il faudra bien grimper la côte de Belvès ; les sagelacois, eux, l'auront négociée à l'ouverture.
Km 79. Arrivée entre 11 h 50 et 12 h 15.
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