Oui j'ai voté Christiane Taubira en 2002.
Je me refuse totalement à donner à ce blog une "coloration" : primo, parce qu'il est ouvert à tous et à toutes, secundo, par respect de toutes les sensibilités, tertio, parce que ce n'est pas sa finalité et, quarto, parce que ceux qui me connaissent, savent bien que, subitement, je ne suis pas devenu un chantre du pouvoir présidentiel, je dirais même, pour paraphraser un ancien résident de l'Élysée, pouvoir personnel.
Hier ne fut, certainement pas, une date historique, tout au plus de la toute petite histoire.
Comme chaque électeur normalement constitué, je prends, sans la moindre illusion, par devoir citoyen, le chemin des urnes quand les échéances se présentent. Pour la petite histoire, l'unique fois où mon bulletin a été comptabilisé dans la mouvance qui l'emporta fut, en 1983, quand la liste de Paul Chastellain, un ouvrier de l'atelier tarbais, emporta la victoire dans la bonne ville pyrénéenne de Bertrand Barrère et de Théophile Gautier. Triste jour pour ce progressiste, ancien résistant ariégeois et pour ses soutiens... Il décéda quelques instants avant la proclamation des résultats du scrutin et de la victoire de la liste qu'il conduisait.
En 2002, donc, fidèle à mon concept d'opposition à la "guignolerie" grotesque du pouvoir présidentiel et estimant qu'eu égard au respect que l'on doit à celles et à ceux qui ont obtenu le suffrage universel, je me devais de choisir entre un bulletin blanc et me hasarder à me brûler les doigts en saisissant un billet quelconque. Il était totalement hors de question que je vote pour le clan des néo-pétainistes, ni pour la mouvance conservatrice et pas davantage pour la gauche d'opérette. Le choix commençait donc à se restreindre plus que sérieusement, surtout en tenant à apporter mon infinitésimale voix à une candidature féminine.
Christiane Taubira, à l'époque, de par son antérieure affinité indépendantiste et son origine guyanaise me semblait le seul choix acceptable. D'aucuns, manipulant l'humour, auraient dit "la moins pire". J'ignorais, bien sûr, à l'époque, qu'elle prendrait une part active dans l'encensement de l'héritier du réceptionnaire n° 2022 de la Francisque de Pétain.
Je ne voudrais pas polémiquer sur les réussites ou les succès ministériels de Christiane Taubira. Chacune et chacun sera son libre arbitre.
Ce que je voudrais saluer, c'est le départ de cette grande dame de son ministère… à bicyclette, même si je suis bien conscient qu'il ne doit, vraisemblablement, s'agir que d'une mise en scène médiatique.
Peut-on imaginer, l'agnostique que je suis ne peut tout de même pas dire "Qu'à Dieu ne plaise", bien que cela soit quasiment impensable que notre président soit désavoué, hypothèse d'école naturellement... Si c'était le cas, toutes les chaînes télévisées qui, inlassablement, à chaque J.T., nous le hissent sur le piédestal le plus haut, perdraient toute crédibilité. Imaginons que ce génie de la politique, il ne fait pas partie de ces imbéciles qui ne savent pas changer d'avis, revienne à abandonner son Falcon et, pour un encore plus que virtuel et hypothétique départ de l'Élysée, emprunte le train comme il l'avait "bourdonné" et promis en son temps… Cela serait, presque, un soupçon d'écologie qui scellerait l'image du président qui arpenta le tapis "vert" du COP21.
I have a dream.
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