Val de Nauze

Pauline Markham, une collégienne de l'autre bout de l'hémisphère.

 

 

Notre blog, aujourd'hui, va à la rencontre d'une grande collégienne de Pierre Fanlac. Pauline Markham termine son premier trimestre de classe de troisième après avoir fait évoluer tout son cursus scolaire sur la côte du Pacifique aux États-Unis d'Amérique du Nord.

 

Pauline.jpg



Pauline tes racines familiales s'établissent sur deux continents. C'est, manifestement, un atout de pouvoir aborder notre siècle avec un double acquis américain et européen. Dis-nous comment tu vis cette "aisance" intercontinentale et, seulement si tu le souhaites, parles-nous de tes deux rameaux familiaux.

 

Je considère comme une chance le fait d'avoir deux nationalités.

Américaine par mon père, je suis née et j'ai toujours vécu à Los-Angelès.

Par ma famille maternelle, profondément ancrée en Périgord, je suis française.

Je suis consciente que c'est un atout formidable, à mon âge, de pouvoir parler couramment deux langues et d'avoir accès à  deux cultures !

 

 

Les Monplaisanais te connaissent ; surtout depuis le 11 novembre quand tu as fait l'appel des morts de la Guerre de 14/18. Parmi ceux-ci il y avait ton arrière grand-oncle. As-tu, à Los-Angelès, été documentée sur cette douloureuse page de l'histoire surtout européenne.

 

Le 11 novembre j'ai eu l'honneur et la fierté de faire l'appel des morts de la guerre de 14-18.

Au collège, à Beverley Hills, nos professeurs nous avaient surtout parlé de la guerre de 39-40 et de l'holocauste. Au cours d'un voyage scolaire à Washington, en avril 2012, nous avons visité un musée qui traitait de ce sujet.

 

Tu as fréquenté une école primaire française puis, pour tes trois premières années en secondaire, un lycée américain. Enfin en prenant place en Périgord, là où sont tes racines maternelles, tu te réappropries pleinement la culture française. Est-ce, pour toi, une péripétie presque naturelle ou, beaucoup plus profondément, un ressourcement que tu apprécies ; voire que  tu souhaites.

 

Je suis venue régulièrement en France et plus particulièrement en Périgord depuis l'âge de 6 mois !

C'est pour cela sans doute que mon adaptation s'est faite en douceur et que je me sens à l'aise dans la culture française.

Passer de Los Angelès à.....Monplaisant.. le choc aurait pu en effet être brutal !!!

À Los Angelès tout est en mouvement... le ciel est presque toujours bleu... et il fait doux !!!

 

Cette vie, au cœur de la ruralité profonde, quand on vient d'une mégapole est-ce un changement empreint de bien-être ou, plutôt, une petite difficulté de réadaptation.

 

Ici à la campagne j'apprécie le calme, j'aime le contact direct avec la nature et pouvoir respirer un air non pollué !

Les paysages d'hiver que nous connaissons ces jours-ci m'enchantent par leur blancheur féérique!

 

Et si quelquefois les hamburgers américains me manquent, je me console avec les gaufres et les merveilles du Périgord !

 

 Pauline et sa mère.jpg

 

Claire, la maman de Pauline, et Pauline.

 

Photos  Pierre Fabre.

 



12/12/2013
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