Quelques mais de juin.
MONPLAISANT
Le mai de Jean-Claude à Gaussens.
Jean-Claude Gamot, un élu d'une belle authenticité monplaisanaise par sa famille maternelle, avait mis un point de césure à sa carrière municipale. Il compte une antériorité se quatre mandatures passées sous l'ère de Paul Salanier. Il siégea dès son retour du service militaire.
Sollicité par J-Bernard Lalue Jean-Claude il a accepté de prendre à nouveau place dans ce conseil où il mettra à la disposition de ses concitoyens toute sa disponibilité.
Que diable maintenant que Monplaisant jouit de la plus belle mairie du canton cela mérite bien une attention citoyenne.
Les petites mains féminines ont bien travaillé. Maintenant c'est aux mains viriles que ces couronnes sont confiées pour sacraliser ce mai qui symbolise, depuis des lustres, dans notre culture, cette permanence républicaine plébéienne.
L'exercice toujours délicat et toujours réussi.
Un sympathique quadrupède, orphelin de sa maîtresse, a trouvé refuge à Fonmorte chez notre ami Paul-Marie. Sam est venu, en voisin, voir si, sait-on jamais, quelques solides reliefs gustatifs de ce mai pouvaient lui échoir.
Il n'y a pas si longtemps on sacrifiait une bouteille de breuvage au pied des mais pour leur donner un plagiat de baptême. J-Claude a trouvé un ingénieux procédé pour qu'une bonne bouteille n'aille pas souiller le sol...
Le mai de Marie-Claude à Cassagne.
Marie-Claude Calès-Ribatet, comme on dit couramment,est une pièce rapportée puisqu'elle vient de très loin. C'est en terre belvésoise qu'elle vit le jour... presque sur une autre planète. Les Calès ont habité à la charnière monplaisano-belvésoise à Tourneguil.
Après un parcours professionnel remarquable cette jeune retraitée veut se consacrer un peu à la vie locale et, après avoir mis de l'ordre dans les rayons livresques de la salle associative, où elle est la bibliothécaire bénévole, elle a accepté de rejoindre le conseil municipal.
Des invités de la vie associative sont venus mais " fasiá caud". L'ombre de l'appenti fut appréciée.
Les derniers ajustements.
Marie-Claude, au pied de son mai.
Toujours à Cassagne,
le mai de Sandrine.
Sandrine Gaudeix-Ensenminger a été charmée par les reliefs monplaisanais. Elle est venue dans ces collines un peu par les hasards de carrière qui l'ont amenée à la perception de Belvès tandis que son époux, dont la sonorité de son patronyme donne une belle tonalité alsacienne, prit place dans l'équipe postale de Belvès.
Sandrine, la benjamine féminine du conseil, a la fibre associative dans le sang. Elle avait déjà pris place dans le comité des fêtes.
Sandrine et Marie-Claude, en prenant place dans l'hendécagone monplaisanais, ont atténué la surreprésentation masculine du conseil municipal et avec Marie ces dames vont donner le ton de la féminité citoyenne.
Les vigoureux amis dressent le mas.
Sandrine a pris place entre Marie, la première maire-adjointe, et J-Bernard, le maire.
Avouez que Monplaisant est un site bien nommé. De Cassagne, étymologiquement lieu planté de chênes, on surprend les crêtes sagelacoises et l'on aperçoit des pans de Carvès, St Germain, Marnac, Siorac et l'on intercepte les hauteurs de la rive droite de la Dordogne.
Pierre Fabre.
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