Val de Nauze

Ricochet sur la fête aérienne.

Le Tigre, pièce maîtresse de la fête aérienne. Photo © Bernard Malhache.

Au Camp de César, chaque année, à la mi août, des milliers de fervents de l'aéronautique et aussi, tout simplement, des autochtones et des touristes curieux de découvrir les activités promues par l'aéroclub belvésois se rendent à la clairière du Camp de César pour apprécier les voltiges aériennes, la découverte au sol des appareils, des simulateurs et de toute la thématique proposée au public.

Le Tigre, hélicoptère redoutable par sa puissance et ses capacités  opérationnelles, a certainement été l'appareil volant identifié qui envoûta le plus le public. Il intervint après les sauts des parachutistes qui impressionnèrent le public par leur harmonieuse perfection sportive.

La puissance du Tigre et son opérabilité pétrifiante font qu'il vaut bien mieux le voir en démonstration qu'en intervention. Le public conquis fit une ovation à ce numéro aérien qui, au-delà du pilote, fut un message clair de satisfaction du public pour tous les organisateurs de cette fête aérienne diligentée par l'Aéroclub belvésois sous la houlette de Daniel Blanchez son président.

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Profitons de l'époustouflant reportage du Saint-Parducien Bernard Malhache. Il a suivi avec une attention particulière cette manifestation estivale.

La Garde républicaine jouit d'un inestimable et mérité capital de sympathie chez nos concitoyens. Ce que certains, parfois, oublient un peu c'est que cet effectif de l'armée est, en tout point, une composante de la Gendarmerie nationale et ne limite pas sa mission aux seuls côtés prestigieux des grandes cérémonies de la vie publique.  

Cette garde républicaine, jadis exclusivement masculine, -et c'est heureux- s'est ouverte à la féminité. Cette jeune garde républicaine atteste, si besoin était, la complicité affective qui unit ces militaires à leurs chevaux. Bien que les pluies de ces derniers jours aient permis de desserrer la scrupuleuse vigilance impérative pour les incendies de forêt les gardes républicains ont patrouillé en Bessède et, là, ils pouvaient donner à leur noble mission l'aspect citoyen éducateur du respect que l'on doit à la nature; en particulier sylvestre.