Sale temps pour les cèpes.
Le bolet "tête noire". Photo Pierre Fabre.
Nous aimons tous, à quelques exceptions près, découvrir ou déguster, ou les deux, les cèpes. Nous savons que ce champignon, très prisé par les gourmets, se fait attendre quand la sécheresse s'installe dans les derniers lambeaux forestiers qui nous restent. Nous savons aussi que le cèpe, pour paraître, aime une terre plutôt chaude et que les premières températures négatives, en général, sonnent le glas des pousses tardives.
L'an dernier, après un semestre de lamentations, la pousse, très tardive, en aval de l'été de la saint Martin, s'est prolongée jusqu'à la mi-décembre et, de mémoire de certains anciens, c'était quasiment du jamais vu ; tout au moins pour la durée et la richesse de la pousse.
Cette année les premiers picotements des gelées interviennent avant que novembre nous salue. C'est, pour le moins, un bien mauvais signe pour qu'une pousse tardive similaire à celle de 2011 se reproduise.
Un vieil adage ne dit-il pas "Les années se suivent mais ne ressemblent pas" et... heureusement !
Le bolet de Bordeaux. Photo Pierre Fabre.
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