Val de Nauze

To be or not to be ; that is the question.

 

BELVÈS

 

To be or not to be.jpg

Image http://oxfordswfproject.com/2010/08/02/to-be-or-not-to-be-a-persistent-question-for-some-swfs/

 

Quand on ne connaît rien de William Shakespeare volontiers on se plait cependant à citer, "To be or not to be, that is te question", la clé de la pièce de Hamlet.

 

Hamlet a fait l'objet d'analyses critiques extrêmement nombreuses et variées, thématiques, stylistiques, historiques, psychanalytiques.

Quand le dramaturge britannique écrivit cette longue pièce, naturellement, il ne pouvait pas penser aux vicissitudes des sensibilités politiques qui, quatre siècles après, humiliées et trahies, seront anéanties par la chape surpuissante d'opportunistes dominants, avides d'hégémonie, d'honneurs et de privilèges, par la courbe exponentielle des courants ascendants, la légèreté d'analyse et le suivisme "simpliste" de certains citoyens, peu réfléchis, capables de voter sans mesurer l'inquiétante gravité dévastatrice de leurs suffrages qui nous ramènerait aux heures bien sombres du sinistre maréchal.

Hamlet, que l'on peut assimiler quatre siècles plus tard au peuple, semble incapable d'agir, et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison.

 

Être ou ne pas être, c'est bien là la question fondamentale qu'aujourd'hui peuvent se poser les citoyens de la gauche de transformation sociale.

 

 


 

Samedi 26 octobre, à 10 h 45, dans la petite salle de la mairie les sympathisants du Front de gauche vont aborder les thèmes d'actualité de notre temps : regard sur la Bérézina varoise, le  candidat de la droite la plus haineuse a bousculé les lignes d'une façon inquiétante qui aura des répercussions bien au-delà du creuset de l'Argens, les diverses consultations où la gauche solférinienne néo-libérale et réformiste a été éliminée, tout étant comptable de l'antériorité des sièges perdus, tandis que la gauche authentique était laminée.

 

Les élections municipales, dans nos communes rurales, vont connaître de nouvelles règles, scrutins de liste à Belvès et Siorac, moins d'élus dans les plus petites communes, impossibilité de voter pour des citoyens non candidats. La réforme des communautés de communes va réduire le nombre de conseillers communautaires et une inconnue se fait jour. Savoir qui va être à la barre; un président apolitique réformiste ou un président, tout aussi apolitique, libéral !

 

Pour l'heure les contours sont flous. Il y a fort à parier que plusieurs listes vont, probablement bien hypocritement se réclamer de l'apolitisme pour ne se découvrir qu'après d'autres échéances; notamment dans l'isoloir préfectoral pour les sénatoriales.

 

Quelle attitude devra avoir le Front de gauche dans ce capharnaüm. Il paraît peu vraisemblable de pouvoir constituer des listes homogènes, surtout là où la parité sera imposée, et encore plus improbable de voir d'éventuels partenaires s'effacer, dans un mouvement d'équité et de partage, impensable pour les solfériniens, pour un catalyseur de liste F.D.G, a fortiori pour plusieurs. Le F.D.G devra-t-il se contenter de jouer, toute honte bue, un rôle négligeable d'adjuvant ou refuser de valider l'hégémonie, pour ne pas dire les "diktats" imposés par ceux qui entendent assouvir leurs ambitions personnelles. 

 

Ce sera sur ces points que les sympathisants du Front de gauche seront amenés à discuter.

 

Cette réunion informelle est ouverte à tous les citoyens, respectueux de la pluralité démocratique, quelles que soient leurs affinités idéologiques. 

 

Le cas échéant un petit point de presse, vers 11 h 45, si les correspondants locaux sont présents, pourrait conclure cette rencontre. 

 



15/10/2013
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