Val de Nauze

Un 18 juin qui a peu mobilisé.

 

BELVÈS

 

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Par deux fois, au moins, le 18 juin s'est invité dans l'histoire. Le 18 juin 1815 n'est pas particulièrement flatteur pour les adeptes de l'assassin de la Première République. Ce jour là les alter ego du tyran avaient décidé de mettre un terme au délire de celui qui a rétabli l'esclavage, conduit à la mort des centaines de milliers de malheureux, sans parler du sacrifice horrible des pauvres animaux, victimes innocentes de son inconscience, fait régresser l'espace territorial de la France, perte de la Wallonie, fait définitivement reculer le français comme langue internationale et rétrocédé aux Bourbons un pays exsangue. Tout cela fait que ce 18 juin n'est pas, pour ses admirateurs, une date de liesse.

 

Le 18 juin s'est à nouveau invité dans l'histoire, en 1940, avec l'appel d'un général quasiment inconnu qui n'accepta pas l'humiliation vassale du maréchal félon. Ce 18 juin là demeure empreint de l'idéal de résistance à l'oppression nazie, même pour celles et ceux qui, par la suite, ne sont pas restés béats d'admiration pour celui qui habilement "recomposa", à ses fins, la République.

  

Belvès , depuis mars dernier, a perdu son rang de chef lieu de canton. Il demeure néanmoins peu probable que ce "déclassement" administratif soit la raison de cette faible mobilisation avec un report sur St Cyprien qui désormais est le nouveau pôle protocolaire. Remarquons que divers maires de l'ancien canton, Monplaisant, Grives, St Amand et Ste Foy, n'ont rien changé à la tradition locale.

 

 

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Gilles Heyraud, officier supérieur en retraite à Belvès, conduit le protocole des cérémonies immanentes au devoir de mémoire dans le castrum.

 

 

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Christian Léothier, pendant la lecture du message ministériel.

 

Photos Pierre Fabre.



21/06/2015
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