Un devoir de mémoire bien rempli.
MONPLAISANT
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Le dépôt de gerbe : à gauche, Jacques Prunière, petit-fils de Louis Lasfargues, et à droite, Bernard Grenier, la cheville ouvrière monplaisanaise de toutes les manifestations du devoir de mémoire. On notera que Monplaisant fut, pour les communes éparses du Val de Nauze, celle qui, dès la fin de cette terrible guerre, s'est dotée d'un monument d'une belle élégance, sans s'écarter de l'empreinte de sa sobriété.
Une tradition bien ancrée. Monplaisant, depuis l'installation de l'équipe municipale mue par Jean-Bernard Lalue s'est investie dans le devoir de mémoire, en organisant, chaque 11 novembre, une cérémonie commémorant l'Armistice de cette date historique. De mémoire d'anciens, il y en avait eu, il y a fort longtemps, mais le rituel s'était perdu.
Chaque année, une note originale est apportée dans le prolongement de cette cérémonie, toujours suivie avec beaucoup d'intérêt. Un thème nouveau accompagne la cérémonie. L'an dernier, ce fut l'occasion de rappeler que Sem Gallet, celui qui a donné son nom au stade de Belvès. Cette année, c'est Sarah Genestal, une lycéenne de 15 ans, qui juste après la cérémonie, a lu un message posthume adressé à un combattant.
Charlotte Genestal a fait l'appel des morts. Sarah, son aînée, du haut de ses 15 ans, a adressé un respectueux merci à ceux qui ont payé de leur jeune vie, lors des épouvantables guerres.
Vous tous qui avez combattu, je suis venue vous dire merci et à travers moi, ce sont des milliers d'enfants qui vous parlent.
…
"Nous sommes les enfants que vous n'avez pas eus"
Et à vous tous qui avez offert votre bravoure et vos plus belles années, je dis :
"Nous sommes vos fils et vos filles de la liberté" qui aujourd'hui vous disent : merci.
Pour la toute petite histoire, on notera que Louis Lasfargues qui naquit, à St Germain, le 9 décembre 1878, caporal au 99ème R.I, eut la cruelle malchance de disparaître, à Gomont, dans les Ardennes, le 31 octobre 1918. Le clairon salvateur sonna, hélas, certes, bien trop tard pour tous. Il mit un terme à cette tragédie, 12 jours plus tard. Louis Lasfargues qui avait des attaches sur les deux rives de la Nauze, figure, curieusement, sur les monuments aux morts de Monplaisant et de Sagelat. Son petit-fils, Jacques Prunière, aujourd'hui porte-drapeau de Sagelat, honore son aïeul lors des deux cérémonies.
Un devoir de mémoire assembleur. Le devoir de mémoire associe, depuis 5 ans, l'ensemble du Val de Nauze de Cabirat au Chai de Siorac, du Bos à Merle, et, naturellement, les exécutifs municipaux monplaisanais et sagelacois, le 27 mai, au rond-point de la Résistance, y prennent la juste place qui leur échoit. Depuis deux ans, le 11 novembre, cette symbiose s'affirme désormais avec la présence des élus sagelacois qui, après avoir accueilli leurs alter ego à Sagelat, vont à Monplaisant. Cette osmose, nous l'avons, heureusement et hélas, trouvée lors des douloureux et tragiques événements du Bataclan et du dramatique 14 juillet niçois qui ont réuni la population monplaisano-sagelacoise dans un recueillement commun alterné.
Photos partagées Marie Praderie et Michel Ribatet.
Muriel Delmas, coprésidente de l'ANACR, qui vient de connaître une terrible épreuve familiale, n'a pas pu participer cette année, au devoir de mémoire.
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