Une fête médiévale réussie.
BELVÈS
Margot, non ce n'est pas la reine Marguerite de France ou Marguerite de Valois mais une superbe pré-adolescente d'une famille amie, authentiquement belvésoise. Rappelons que Marguerite de France, princesse française de la branche dite de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne, née le 14 mai 1553 et morte le 27 mars 1615, portée à l'écran, par la séduisante Isabelle Adjani, a marqué l'histoire de France en général et celle du Béarn en particulier.
Par son mariage avec Henri de Navarre (futur roi de France Henri IV), elle devint reine de Navarre et reine de France lors de l'accession au trône de son mari dont elle fut démariée en 1599. Elle était la fille du roi Henri II et la sœur des rois François II, Charles IX et Henri III.
Son mariage qui devait célébrer la réconciliation des catholiques et des protestants fut terni par le massacre de la Saint-Barthélemy et la reprise des troubles religieux qui s'ensuivirent.
Cette fête médiévale, en terre occitane, fut accessible à divers "intrus" pour qui la belle langue des troubadours est un idiome qu'ils ne connaissent point. Bernard élu monplaisanais, lyonnais par sa naissance, francilien par sa jeunesse et normand par son épopée de senior est-il venu conquérir cette fête à bord d'une embarcation de viking abandonnée au Bas de la Côte; je ne le crois pas...
Maintenant suivons, avec émerveillement,
le reportage photographique © 2014 de Bruno Marty.
Sa Sainteté Clément V parcours la cité. Ici il conquiert ses fidèles dans la vieille rue du Barry. Le Barry ou les Barris, avec toutes les variantes orthographiques, sont des rues en pente sévère. Il paraît peu probable qu'il faille rattacher ces noms de rues à la courtisane Jeanne Bécu de Cantigny, dite Mademoiselle de Vaubernier, devenue par son mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs en Lorraine et guillotinée à Paris le 8 décembre 1793, fut la dernière favorite du roi Louis XV.
Son origine roturière et sa jeunesse agitée suscitèrent des pamphlets injurieux et même orduriers.
La curie romaine dans l'église paroissiale.
La bénédiction urbi et orbi.
On aperçoit un moine qui, par ailleurs, est un expert es mathématique. Ce ne peut être Denys le Petit qui calcula le calendrier grégorien car à l'époque médiévale, depuis longtemps, il n'était plus de ce monde.
Le faucon interpelle. Le fauconnier, a priori, lui aussi, attire l'attention d'une séduisante spectatrice fascinée.
Une gente dame et sa damoiselle devant l'huis de son château.
Une "échassière" perchée sur ses attributs.
Un preux assiégé défend sa gente dame.
Les Vikings sur la place d'armes. On notera que sur cette place le redoutable sanguinaire Blaise de Lasseran de Montluc passa en revue ses troupes avant d'aller exterminer, pour le roi, les huguenots, conduits par Duras, dans la campagne proche de Vergt. Le sang coula, au nom de la foi, pour 6 000 chrétiens de sensibilités différentes.
Ce pélerin en arme revient de sa croisade.
Un moine et une fidèle au pied de l'entrée du castrum.
Les Vikings se préparent à recevoir une belle charge résistante...
... d'une kyrielle de vaillants défenseurs d'un castrum assiégé.
Confiante et sereine la gente maîtresse de l'Hôtel Bontemps.
Curieux lien multi-séculaire. Guy se prépare au toilettage des recoins de la cité.
Lecture d'une ode qui appelle, en retour, des morceaux chantés.
Une séduisante bourgeoise et sa fille.
Un prototype, sans doute inconnu des médiévaux, d'un moyen de communication futuriste.
Spectacle de feu; c'est le bouquet final.
Sous la Brèche un moment mythique, empreint de poésie, de finesse et, presque, de recueillement invitant les touristes et les autochtones à ne point oublier cette fête et à formuler le voeu d'y revenir.
Ces photos © 2014 de Bruno Marty. sont rigoureusement protégées.
Merci Bruno pour ta généreuse contribution bénévole sur ce blog.
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