Val de Nauze

Une journée inoubliable

 

 

 


Une heure d'émotion

 

au pied du Mégalithe de la Résistance

 

du Val de Nauze. 

 

   

 

Cliquez sur les images. 

 

 

 

Certaines d'entre elles ne se présentent pas dans l'ordre chronologique.

 

 

 

 

 

 

  

 

Alfons Cervera, écrivain espagnol, derrière le mémorial, tenait à venir à cette cérémonie. Photo Joël Eymet.

 

 

  

 

Le Mémorial de la Résistance au rond-point de Fongauffier a été inauguré ce samedi 23 juin en présence de plus de 200 personnes.

 

  

 


Michel Carcenac, médecin honoraire, écrivain et romancier, aujourd'hui est un des Belvésois qui a le plus de recul sur la période de la Résistance. Il tenait à être là ce 23 juin. Photo Joël Eymet.

 

 

 

Ce mémorial a été imaginé, au pied de Belvès, où, déjà, trois stèles rappellent les épisodes douloureux des 4 mars et 24 juin 1944, pour créer un lieu de mémoire commun aux quatorze communes du Val de Nauze.

 

Les monuments existants présentent l'inconvénient d'être au bord des routes départementales et ne se prêtent ni au recueillement dans la quiétude ni à la sécurité. Les premiers lieux de mémoire ne seront, pas pour autant, enlevés des sites, où ont été lâchement abattus les partisans, mais il n'y aura plus de cérémonies à leur piédroit.

 

 

 

L'A.N.A.C.R a décidé qu'elle organisera, désormais, une commémoration locale unique pour les victimes de la barbarie nazie et ce sera le soir du 27 mai, en fin de journée, quel que soit le jour de la semaine. Le 27 mai a été retenu parce qu'il fait référence à a fondation du C.N.R, tour de force que fut l'unification des mouvements de Résistance. Sa première réunion le 27 mai 1943, s'est tenue à Paris dans l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four. Jean Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à cette première rencontre mais il y avait bien d'autres personnages représentant les grandes tendances politiques et syndicales de la IIIèmeRépublique.

 

  

 

Personnalités présentes ou représentées à Fongauffier :

 

 

 

Dominique Christian, sous-préfète représentant le préfet de la Dordogne. 

 

 

 

Tous les maires du canton, à l'exception, inexpliquée, de Ste Foy ; Serge Orhand était représenté par Michel Fiol et Brigitte Pistolozzi par Michèle Collier.

 

 

Claudine Le Barbier, conseillère générale et conseillère régionale.

 

 

Germinal Peiro, député, représentant, par ailleurs, le président Cazeau.

 

 

 

René Malaurie représentait Serge Orhand, pour la communauté de commune, et Henri Bouchard, maire de Castels représentait Michel Raffalovic pour la Vallée de la Dordogne.

 

François Fournier, conseiller général de Villefranche-du-Prg, s'est fait excuser.

 

 

 

Le général de corps d'armée J-Loup Chinouilh; ancien gouverneur militaire de Lorraine.

Le médecin-général Michel Labarre.

Le colonel J-Paul Chaumel. 

Le colonel Pierre Chevassu.

Le capitaine Thierry Chopard, de la compagnie de gendarmerie de Sarlat.

L'adjudant-chef Francine Destrel, de la communaté de brigades de gendarmerie de Belvès. 

 

 

F Quignon, principal de Pierre Fanlac.

  

Caroline Audard de l'O.N.A.C

 

 

Stéphane Garneau, Éclaireurs de France d'Aquitaine.

 

 

 

   

Pour la Résistance Ralph Finkler, survivant du Canadier, A.N.A.C.R, Georges Fongauffier, ancien des C.V.R et René Coutelier, alias Soleil.

 

 

Evelyn Mesquida, femme de lettres, marraine et Yves Bancon, secétaire départemental honoraire de l' A.N.A.C.R ,  parrain.

 

  

La tante de Muriel, 99 ans, doyenne des personnes présentes,  tutoyait le siècle.

 

 

Marthe –affectueusement Marthoue- Conty-Gorce, 92 ans, était l'infirmière de Puy Channat.

 

  

Maurice Clavière, porte drapeau du groupe Soleil, approche des 90 ans.

 

  

La première partie de la  cérémonie de Fongauffier fut la découverte du mégalithe de la Résistance, les dépôts de gerbes et deux impressionnants concours de chorales. Les collégiens, après la sonnerie "Aux morts" ont magnifiquement chanté notre hymne national et son septième couplet, dit des enfants. L'Ensemble vocal de Belvès a bouleversé l'assistance avec "Le chant des partisans".

 

  

 

 

 

 

 

L'émotion était plus que "palpable" quand, sous la direction d'Andrée Westeel-Bellynck, l'Ensemble vocal de Belvès entonna "Le chant des partisans". Photo Joël Eymet.

 

 

 

On notera que les enfants ont été associés au fleurissement et ont donné l'appel des partisans honorés.

 

 

 

 

 

 

Nous entrerons dans la carrière... toute une allégorie.

 

Marie Octobre, chef de choeur de la chorale des collégiens, dirigea les élèves lors de la Marseillaise. On note que les écoliers portaient nos trois couleurs ; le bleu, il s'invita dans le ciel de ce 23 juin, symbolise, aujourd'hui, les mers et les océans où la France est toujours présente -de St Pierre & Miquelon à l'Antarctique en  en passant par les terres éparses de Corse des Caraïbes, de la Réunion à Clipperton-, le blanc, voulu par Lafayette, affirme l'autorité et, enfin, le rouge rappelle, hélas, le sang versé pour le pays. Photo Joël Eymet.

 

 

La manifestation de ce 23 juin honorait, certes, les martyrs de la Résistance locale, dont les deux tombés en opération le 9 août au Barrage de Tuilières, mais elle rendit, aussi, un hommage direct aux combattants de l'ombre avec une insistance sur les résistants d'origine étrangère, ceux de la M.O.I, qui avaient connu la dictature dans leurs pays respectifs.  Les républicains espagnols étaient grandement salués par les intervenants mais l'Italien, le Tchèque et le Polonais, abattus à Vaurez ou à Fongauffier, n'ont pas été oubliés.

 

 

 

 

 

 

Georgette Fabre, fille de Georges Fabre, très émue, est saluée par Dominique Christian.

 


 

La deuxième partie fut, pour Dominique Christian, sous-préfète de Sarlat, une courtoise reconnaissance de la quinzaine de porte-drapeaux et aussi un bref échange avec les familles des martyrs.

 

 

Pour la troisième et dernière partie plusieurs orateurs ont pris la parole, Muriel Delmas et Ralph FinKler pour l'ANACR, Olivier Merlhiot, maire de Sagelat pour les élus du Val de Nauze, Claudine Le Barbier, conseillère générale et régionale et Germinal Peiro, député; il représentait, par ailleurs, le président CazeauDominique Christian, sous-préfète de Sarlat qui représentait Jacques Billant, le préfet de la Dordogne, a clos la cérémonie. Elle donna une portée plus générale que locale et s'attacha à parler de la Résistance féminine qui a souvent trouvé des femmes d'exception comme Lucie Aubrac

 

 

 

 

  

Le doyen des porte-drapeaux, Maurice Clavière, caché, entre Yves Bancon et Evelyn Mesquida. 

 

  

 

 

 

 Le premier rang. Muriel est, en partie, occultée.

 

 

  

 

 Le cortège.

 

 

 

 

 

 

 Yves et Evelyn découvrent le mégalithe.

 

 

 

 

 

 

Ce sont les enfants qui, en précédant, Claudine Le Barbier et Germinal Peiro, oont eu l'honneur de porter la gerbe du conseil général. 

 

 

 

 

 

 

 Un jeune éclaireur de France accompagne la sous-préfète de Sarlat pour le fleurissement.

 

 

 

 

 

La majorité des photos ci-dessus nous vient de Bernard Mahache.

 

 Celles ci-dessous sont de Joël Eymet.

 

 

 

 

 

 

Ils venaient des deux rives de a Dordogne et ils portaient fièrement les couleurs de leurs associations. On ne remercie jamais assez ces adeptes du devoir de mémoire.

 

 

 

 

  

 Au piédroit du mégalithe.

 

 

 

 

 

Les prises de parole.

 

 

 

 

 

 

Muriel Delmas a dominé son trac.

 

 

 

 

 

Ralph Finkler a essentiellement rendu hommage à la M.O.I. 

 

 

 

 

 

 

 

Olivier Merlhiot s'exprima pour ses treize collègues du Val de Nauze. Il donna, cependant, une touche sagelacoise à son allocution.

 

 

 

 

 

 

 Claudine El Bayle- Le Barbier ne pouvait pas oublier qu'elle est fille de répubicains espagnols.

 

 

 

 

 

 

Germinal Peiro a eu des mots pour tous ; notamment pour celles et ceux qui n'étaient pas français et ont signé de belles pages de la Résistance.

 

  

 

 

 

 

Il fallait que cette manifestation locale soit portée par une personnaité représentant l'Etat. Dominique Christian, dans son allocution, a su trouver les mots justes pour préciser que la Résistance fut également une fronde féminine. 

 


 

 

 

 

 

 

Ralph Finkler, Claudine Le Barbier, José Santos-Dussser, Evelyn Mesquida, Alfons Cervera, Germinal Peiro et Yves Bancon. Photo Pierre Fabre.

 

 

 


 

Cette journée émouvante et inoubliable fera ultérieurement l'objet d'un petit livret et d'un C.D. Nous en reparlerons. En attendant allez sur le blog de Joël Eymet http://joel24170.skyrock.com/ qui donne de belles images de cette journée.

 


 



25/06/2012
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