Vive les vacances (volet n° 1).
"Vive les vacances, point de pénitences, nous mettrons les livres au feu et le maître au milieu".
Vous avez peut-être oublié, ou jamais connu, cette ritournelle qui était entonnée en monôme, souvent hurlée, par les enfants, à la veille des "grandes vacances". Cela ne choquait personne et était même entendu avec un attendrissement certain, pour ne pas dire une certaine complicité, par parents et passants.
[Blog de Bernard Collot].
Je n'ai pas su retrouver les paroles de cette ritournelle qu'il y a bien des décennies, les espiègles écoliers chantaient hardiment dans l'allégresse, le 13 juillet, jour de la sortie scolaire, sur le chemin du retour vers leur demeure. L'époque des pénitences à l'école, voire des violences brutales de certains enseignants peu amènes et d'une pédagogie hétérodoxe, surtout à l'égard des plus humbles et des élèves en difficulté, heureusement, n'est plus de mise. Si l'on doit aux héritiers des Hussards noirs de la République d'avoir ouvert l'itinéraire du savoir aux enfants, on ne peut pas dire qu'ils l'aient tous et toujours fait dans la tendresse que l'on doit aux futurs citoyens qu'ils avaient à guider.
Cette bien vieille ritournelle, bien heureusement, sonnerait bien mal de nos jours, tant les enseignants contemporains ont su renforcer les lettres de noblesse de leur mission.
Vive la kermesse de l'école.
C'est dans le superbe parc municipal fongauffiérain que, dès la fin de l'école, les enseignantes et les parents d'élèves accueillent les visiteurs de la kermesse.
Dimanche 3 juillet, après le spectacle, plutôt réservé aux parents, c'est donc vers ce parc que les multiples activités ont permis aux parents et amis des familles d'élèves de se rencontrer.
N'oublions pas que les écoles de la ruralité profonde sont toujours sous l'épée de Damoclès. Nos écoles rurales, certes, ont un coût. Au nom d'une certaine économie, nos gouvernances, dans un pays exsangue, savent engager des dépenses pharaoniques pour restructurer les appareils, comme la refonte des conseils régionaux, en multipliant, puissance x, les dépenses publiques.
Puissent nos décideurs, pour la vitalité de nos villages, savoir raison garder et conserver la plupart de nos écoles rurales ! Ce faisant, ils ne feraient que soutenir les piliers de la République.
Un article de rattrapage, "Les photographies manquantes", publié le 7 juillet, présente les images qui, pour des raisons techniques, n'ont pas pu être ouvertes par les abonnés.
Les jeux sur l'eau fascinent les enfants.
La pêche miraculeuse.
Francis à sa baraque.
Elles gèrent le trésor.
L'escale à la ferme.
La buvette.
Les fléchettes.
L'attente du saucisson.
Il faut bien viser.
On ne connaissait pas encore le sort des Bleus à St Denis.
Le parc lieu de promenade.
La course en sac.
Le cuiseur à son poste.
Les poneys du Bos rouge.
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