Au chevet de la Nauze.
Georges Rousseau, le commissaire enquêteur.
La communauté de communes "Nauze & Bessède" s'est émue, et c'est bien normal, de la qualité de ses cours d'eau et a fait procéder à une étude. En aval de cette étude une enquête publique sur ce bassin hydrologique a pour finalité de décider de l'opportunité de valider la D.G.I, déclaration d'intérêt général. Cette enquête s'est terminée ce mardi 22 mai pour les requérants.
Georges Rousseau le commissaire enquêteur, jadis on disait le commissaire "commodo et incommodo", n'a pratiquement vu personne lors de ses permanences. Six personnes, en tout, sont allées à sa rencontre. Georges Rousseau a par ailleurs reçu plusieurs maires du bassin de la Nauze.
Les thèmes abordés concernaient, au premier chef, une inconnue pratique ; qui est-ce qui va payer ? Suivent l'enlèvement des obstacles, bois mort en cours de pourrissement, souillures telles que celles des ordures diverses inesthétiques et polluantes, empêchant ou contrariant l'écoulement, la reconstitution des berges et de leur flore et la création d'abreuvoirs pour éviter le piétinement des animaux malmenant les abords des cours d'eau.
Les pétitionnaires ont émis des remarques sur l'irrigation, le piétinement des bovins et sur les prévisibles travaux ultérieurs.
Personne n'a émis la moindre remarque sur la faune aquatique, sur sa sauvegarde et son équilibre. Notons que la reviviscence d'écrevisses du pays, espèce que l'on croyait éteinte, dont certains ont mesuré quelques timides réapparitions, notamment dans le Raunel, a besoin de cours d'eau vivifiants qui ne tarissent pas.
Le commissaire estime, néanmoins, que le dossier fait état d'un réseau hydraulique en bonne santé et il a encore quelques semaines pour remettre son rapport.
Les travaux ne devraient pas être réalisés avant 2014... s'il n'y a pas de dérapage !
Il y a tout lieu de penser qu'il y a beaucoup plus de six personnes qui ont quelque chose à dire sur nos cours d'eau, sans compter les contestataires –et ils sont nombreux- qui ont beaucoup d'idées, de maîtrise du sujet mais se contentent de vitupérer à tort et à travers ; sans bouger le petit doigt vers un chantier constructif. Les obligations légales de publicité, certes, font que bien peu de citoyens connaissent les enquêtes publiques, voire doutent de leurs inflexions. Les médias, semble-t-il, n'ont pas été fortement sollicités pour sensibiliser l'opinion publique. On peut regretter que la vie de |
Pierre Fabre.
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