Val de Nauze

Éclaireuse et éclaireur de la Résistance.

Éclaireuse et éclaireur de la  Résistance.

Mathilde et Gaétan artisans du devoir de mémoire.

 


Samedi 15 juin, dans un des ultimes bosquets de la Forêt barade, plusieurs centaines de personnes, les estimations oscillent entre 400 et 700, se sont rendues à l'inauguration duChemin de la Mémoire et à la cérémonie commémorative de Cendrieux

 

 

Gaétan, à gauche, et Mathilde, à droite, les tout jeunes porte-drapeaux de cette cérémonie encadrent les doyens.

 

Ce qui ne fut peut être pas vu par tous c'est la présence de tout jeunes porte-drapeaux Mathilde Peyrot, de Paunat, et Gaétan Dougnac, de Trémolat.

 

 

Il n'est pas du tout certain que l'émotion partagée par tous ait été la plus forte chez Mathilde. Le nonagénaire Maurice Clavière devait être bien sensible, touché et comblé par cette jeune présence féminine hautement symbolique.

Mathilde Peyrot. Rappelons que Mathilde, élève admissible, avec un an d'avance, en 4ème au collège Leroi-Gourhan du Bugue, du haut de ses 12 ans, a été investie l'an dernier, es qualité de porte-drapeau, à la préfecture de la Dordogne par notre préfet, Jacques Billant, le 11 novembre dernier. Mathilde est peut-être la benjamine des porte-drapeaux de France. Elle aime passionnément la nature et les animaux. Son géniteur, éleveur à La Pénitie, lui a confié deux vaches normandes qu'elle a affectueusement baptisées Coquine et Câline en fonction, dit-elle, de leur caractère. Mathilde aime aussi les sports… tout ce qui bouge dit-elle avec humour !

 

 

Les arrière grands-parents de Gaétan seraient si fiers de leur petit-fils ! 

Gaétan Dougnac. Gaétan, son aîné dans les prérogatives de porte-drapeau, 17 ans ½, lui, est arrière petit-fils de résistant. Son arrière grand-père Edmond Dougnac, journiacois, emmené par les vicissitudes des évènements à la frontière franco-belge, pendant la guerre eut la chance de connaître des gendarmes hostiles à la félonie du maréchal… et oui il y en avait !  Ils lui ont susurré de quitter les lieux au plus vite. Grâce à de belles complicités il franchit, avec deux camarades, la ligne Maginot et en faveur d'autres complicités, de cheminots dans une gare parisienne, il rejoignit le Sud-Ouest habillé en tenue d'ouvriers du chemin de fer.

 

Notons qu'Edmond et Albertine Dougnac, les arrière grands parents de Gaétan, ont acheté 15 hectares de Forêt barade, revendus à leur succession ; dont les 2 hectares ½ où a été configuré le lieu de mémoire du Maquis de Durestal.

Chez les Dougnac on a toujours gardé, avec noblesse et fierté, la fibre  résistante.

 

Gaétan vient de boucler son cursus scolaire au Lycée technique de Clairac et ce passionné de la mécanique et des engins de travaux publics maintenant commence à se chercher un itinéraire dans sa branche où il compte bien devenir conducteur d'engins.

 


Si ces jeunes ont eu le désir de s'impliquer dans le devoir de mémoire c'est plus que probablement parce que leurs parents ont su leur inculquer des valeurs.

 

Ces deux profils donnent chaud au cœur. Merci et bravo Mathilde et Gaétan. Puissiez-vous être remarqués par vos camarades pour votre noble engagement sur le chemin de la mémoire !  

 

Pierre Fabre.

 

 

Les articles en attente.

 

Le prochain : Soixante dix ans après le passage d'André Malraux, pèlerinage laïque et républicain dans le bois de Durestal.

Les suivants :

Pourquoi donner des noms de rue à Fongauffier.

René Coustellier, alias "Soleil" attendu au Buisson.

 

 



16/06/2013
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