Ils nous ont quittés.
BELVÈS
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Bernard Lafon naquit à Bergerac le 9 mars 1939. Premier cadet d'une fratrie il a passé son enfance et son adolescence à Belvès. Les servitudes militaires lui font franchir le Rhin et c'est dans le Bade-Wurtemberg autour de Fribourg-en-Brisgau, au pied de la Forêt-Noire, qu'il satisfit ses obligations. |
Dans cet ancien Grand duché de Bade il noue une idylle avec Édith qu'il épousa à Belvès le 28 octobre 1961.
Le travail ramène le couple en Allemagne où Édith et Bernard ont la joie de solidifier leur foyer européen avec leurs cinq enfants, Gerd, Daniel, Ingo, Sandrine et Stéphanie. Bernard fut un travailleur honnête et assidu. Bernard mit son savoir faire dans un pôle industriel d'aluminium du Bassin rhénan puis, en 1983, attiré par une nostalgie belvésoise, il revint pour rejoindre son cadet Max avec qui il travailla à la scierie de Landrou.
Faut-il dire qu'Édith et Bernard furent des éclaireurs artisans pacifistes d'une harmonie et d'une paix retrouvées de deux peuples que tout devrait réunir ! Bernard laissera le souvenir d'un concitoyen discret et serviable, proche de ses amis, d'une sensibilité affirmée pour les animaux qu'il aimait. Il se plaisait beaucoup dans son hobby de jardinage.
Bernard le 28 avril a rejoint dans l'au-delà Édith qui l'avait quitté 19 août 2012.
De nombreux amis du Val de Nauze l'ont accompagné, vendredi, à sa dernière demeure.
St PARDOUX & VIELVIC
Jean-François Grafoulière s'est paisiblement éteint, chez sa fille, dans la nuit du 5 au 6 mai. J-François vit le jour le 19 mars 1942, sur les bords de la Corrèze dans la ville, décrite comme Rome, aux sept collines, de Tulle deux ans avant que celle-ci ne connaisse les pages les plus douloureuses de son histoire. |
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Jean-François, professeur d'éducation physique, a marqué la vie locale par son activité professionnelle. Il a vu défiler bien des élèves qui, aujourd'hui, ont quitté les bancs de l'école et sont devenus, à leur tour, des parents d'élèves. Sportif J-François le fut par sa profession mais il l'a été, aussi, par son implication aussi discrète qu'efficace. Les
Fin 2012, lors de la célébration de la Sainte Barbe, ce père de sapeur-pompier professionnel, fort ému, reçut des mains d'Olivier Reynal la "médaille des personnels civils" de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers. Tout un symbole pour cet ami et, un peu, tuteur de nos amis sapeurs.
J-François félicité par le le lieutenant-colonel Bernard Maumelle.
Les obsèques de J-François Grafoulière auront lieu ce mercredi, à 17 heures, à Belvès.
Photos Pierre Fabre.
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