La bêtise fait des ravages au Pays de Belvès.

PAYS de BELVÈS.

Belvès a connu lors des dernières élections municipales, une partition de la population entre les pros et les antis. Les bienveillants neutres et tolérants avaient bien du mal à pouvoir saluer courtoisement les pros et les antis, sans être suspectés d'amitiés ambigües.

Les antipathies, de part et d'autre, cheminaient bien vivaces. La vie associative louvoie dans ce capharnaüm où chacun, bien entendu, détient "sa" lucidité, "son" objectivité et "sa" vérité, et se déclare prêt à aller graver dans le marbre "son" évidente et incontestable exactitude.

L'équipe municipale et le comité des fêtes qui, heureusement, comportent des personnes de sensibilités différentes, s'efforcent de fonctionner tant bien que mal dans ce climat qui, s'il n'est pas franchement délétère, s'en approche. Toutes les décisions, même les plus cohérentes, suscitent l'ironie, l'irritation et l'objection.

Pour ma part, je n'ai nullement l'intention de mettre les pieds dans un plat où je ne connais ni l'exactitude des contours, ni l'authenticité des ingrédients, mais où je pense qu'il y a un perdant qui s'appelle l'intérêt général de la cité.

Belvès, en 2011, a connu une belle félibrée, managée par Christian Léothier ; et d'autres manifestations, à l'initiative de René Barde, ont, aussi, donné à ce bon vieux castrum, d'excellents moments. Il paraît, bien sûr, impensable de supposer que ces animations de la vie locale aient pu amener des irresponsables à fomenter des actes inqualifiables, préjudiciables à l'harmonie d'une entité.

Qui peut bien avoir eu la bassesse de s'en prendre à des agrès de la vie festive ou, plus grave encore, à des stocks alimentaires ! Espérons que l'enquête en cours fera la lumière sur ces agissements, et amènera les citoyens à militer pour le seul bon sens. Il devrait prévaloir pour l'image de marque d'une communauté.

P.F

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