Le 19 mars, enfin, la paix transméditerranéenne bouclait un lourd passé colonial.
BELVÈS
Les porte-drapeaux ouvrent la marche.
C'est toujours important, pour le devoir de mémoire, de commémorer les dates où la paix s'est frayé un chemin pour essayer d'atténuer de terribles blessures.
On ne réécrit pas l'histoire.
Ne les oublions pas. Hélas les victimes, de part et d'autres, furent nombreuses et les souffrances des familles si elles sont lointaines ne sont pas pour autant entièrement cautérisées. Il faut savoir que quelque 30 000 jeunes gens de notre rive, à leur corps défendant, sont partis en Afrique du Nord et y ont laissé leurs jeunes vies. Pour la communauté algérienne les pertes furent énormes et non chiffrées avec exactitude.
Il faut penser aux destins brisés par les traumatismes physiques et surtout psychiques. On revient rarement de ces affrontements sans en avoir été affecté pour la vie.
Le président Denis Betge et son prédécesseur Kléber Ferret.
La lecture de Maurice Teyssandier.
Les institutionnels.
Gilles Heyraud, maître de cérémonie. Il appela le public à chanter l'hymne national.
Nathalie Garrigue et Claudine LeBarbier viennent de déposer la gerbe.
La sonnerie "Aux morts", dont l'historicité nous ramène au douloureux moment du capitaine Robert Ellicombe, lors de la guerre de Sécession en 1862. Toujours émouvante elle fut jouée au clairon, ce 19 mars, pour la première fois, par une jeune musicienne belvésoise.
Cette mélodie, en l'honneur des morts, réunit les malheureux qui ont donné leurs vies. Puissions-nous penser que son apaisement douloureux ait pu réunir, dans l'histoire dramatique, les deux rives de la Méditerranée.
Photos Pierre Fabre.
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