Val de Nauze

Le collège de Belvès va changer de chef d'établissement.

 

 

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Christophe Taulut, après avoir terminé son triennat au collège Pierre Fanlac de Belvès, va quitter cet établissement pour rejoindre Périgueux.

 

J'adresse, au nom du lectorat de ce blog, à Christophe Taulut, mes plus chaleureuses félicitations pour cette promotion. Sans avoir la  plus stupide prétention de regard sur la pédagogie scolaire, je voudrais néanmoins dire combien les personnes, celles qui, pour des raisons diverses, ont du approcher le principal de Pierre Fanlac, étaient sensibles à la qualité de l'accueil de ce pédagogue. Christophe Taulut a toujours manifesté un net intérêt pour le devoir de mémoire et, discrètement mais fermement, a honoré les manifestations de l'ANACR, dont celles du rond-point de la Résistance. Il a aussi veillé à ce que les déplacements des classes de troisième à Oradour-sur-Glane se fassent avec l'accompagnement adapté à ces sorties historiques et éducatives.

Notons que c'est sous sa période triennale belvésoise qu'un arbre de la laïcité a été planté dans l'espace du collège. 

 

Avec un regard informel sur le rôle du chef d'établissement, les anciens élèves ont l'impression que les chefs d'établissement contemporains savent donner de nouvelles lettres de noblesse à leur mission en cassant les images "verticales" et élitistes, souvent "paternalistes", parfois excessivement rudes, spartiates et sévères d'antan, en s'ouvrant au dialogue difficile et salutaire, ainsi qu'à la communication.

 

Christophe Taulut sera remplacé, en septembre, par le chef d'établissement du collège de Monflanquin.

 

Adressons nos voeux les plus sincères au futur proviseur de Jay de Beaufort.

 

 

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Il se pourrait qu'au sein du lectorat, quelques internautes ponctuels ou assidus n'aient aucune idée du personnage qui a donné son nom au lycée pétrocorien de Jay de Beaufort...

 

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Henri Michel Jay de Beaufort, fils d'Henri Jay de Beaufort et de Rosalie Archdeon, est né à Londres en 1809. Il vivait surtout à Paris mais s'intéressait beaucoup à ce qui touchait le Périgord.

Lettré, musicien, il était surtout un philanthrope. Il fut un inventeur au service des handicapés : recherche et réalisation de prothèses (pied artificiel en 1851), amélioration des conditions de transports aux blessés, mise au point d'une nouvelle méthode de lecture pour aveugles (stylographie, mélographie, graphotypie).

Secrétaire général, puis vice-président de la Croix-Rouge (il est à l'origine de la fondation du comité de Périgueux), il fut aussi un fondateur d'associations humanitaires ou sociales : Fondation de la Société de Secours aux Blessés militaires qui intervint pendant le Commune de Paris. 

En 1868, il fonda l'association "Assistance aux mutilés pauvres". En 1891, il créa à Paris "l'Asile du travail" pour les chômeurs.

Il mourut à Paris le 22 novembre 1892, à l'âge de 83 ans.

Par son testament, il donne à la municipalité de Périgueux, sa propriété de Barrière pour y établir un asile de vieillards devant porter le nom de Jay de Beaufort.

Par décret du 16 mars 1896, signé de Félix Faure, président de la République française, le Maire de Périgueux, au nom des pauvres de cette ville, est autorisé à accepter, aux clauses et conditions énoncées, les legs faits en leur faveur par Michel Jay de Beaufort. 
La ville de Périgueux exprima sa gratitude envers son bienfaiteur, en donnant à l'établissement de charité le nom de Jay de Beaufort en 1903, et en décidant en 1913, d'appeler la rue proche du Château Barrière, rue Jay de Beaufort.

Cet établissement est rasé à la fin des années 1980 et l'emplacement est utilisé pour édifier le lycée actuel.

 

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En 1991, sur proposition de X Chavaneau, premier proviseur du lycée, le conseil d'administration décide de donner officiellement à l'établissement le nom de "Lycee Jay de Beaufort".

 

Source http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/LJay/presentation/histoire.html

 

 

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Cette belle image, proche du lycée, à mon sens, est très belle. Elle situe la genèse historique de Périgueux, ancienne cité gallo-romaine, avec sa tour de Vésone, son château Barrière, et son lien plus que séculaire avec l'histoire ferroviaire. Cette ville d'ateliers, lors de l'implant du chemin de fer, nécessita de déplacer l'assiette de la R.N 89, ancienne route nationale unissant Bordeaux à Lyon par le Massif Central.



19/06/2016
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