Val de Nauze

Le pot de terre et le pot de fer.

 

 

 

 

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C'est aujourd'hui, à 14heures, au Palais de justice à Périgueux, que le viel adage du pot de terre contre le pot de fer sera confirmé ou... sait-on jamais ! 

 

 

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Rappels de l'histoire

ayant conduit à cet épisode.

 

Ceux qui ignorent tout ou partie de l’histoire qui a conduit à cet évènement trouveront ci-dessous quelques rappels :

 

En 2011, employée du Conseil Général de la Dordogne (CGD), Isabelle Chaumard subit un licenciement dans des conditions rocambolesques. Ne supportant pas l’injustice qui lui est faite elle décide d’écrire son premier livre. « Collectivités territoriales ou comment devenir un escroc. » parait début février 2013.

 

Lors de sa publication elle reçoit un important soutien des lecteurs qui ne sont pas surpris par ce qu’elle subit et qui lui reconnaissent un grand courage. Quelques-uns d’entre eux lui demandent de créer une association pour lutter contre la corruption et pour protéger les agents victimes de violence institutionnelle. A.C.C.T. (Alarme Citoyenne Collectivités Territoriales) est déclarée le 22/02/2013 et parait au J.O. du 20/04/2013.

 

Malgré son acquittement dans un premier procès que lui a fait le CGD (décrit dans son premier livre) ce dernier place sur le site internet du CG « La véritable histoire de madame Isabelle Chaumard » Récit qui, en laissant supposer une erreur judiciaire, pourrait être considéré comme diffamatoire. Isabelle Chaumard porte plainte contre le directeur de communication. Elle sera déboutée le 24/11/2013 car elle aurait dû viser le directeur de publication. Hors le tribunal relève qu’il n’y a pas de directeur de publication, le président du C.G. qui aurait dû désigner un élu ne l’a pas fait. Il y a donc dans cette collectivité, à l’époque, des publications sans responsable pour répondre d’éventuels propos diffamatoires.

 

Pendant le printemps 2013 de nombreux faits lui sont rapportés, quelques cas l’interpellent. Parmi eux, celui porté par un comité de soutien à une famille accueillant des enfants lui permet d’avoir les éléments d’une affaire dont le traitement pose de nombreuses questions. Toutes ces informations, et les attentes d’une population s’interrogeant sur les injustices qu’elle ressent, l’amènent à écrire son second livre « Collectivités territoriales, les noms dits ». Ce livre est publié début octobre 2013.

 

Isabelle Chaumard décide de se retirer du C.A. de A.C.C.T. pour raisons personnelles liées au besoin de reconstruire sa vie géographiquement et professionnellement. Des citoyens prennent à leur compte la dernière phrase de son second livre « refusez le renoncement que l’on vous distille au comptes gouttes chaque jour. Car vous en avez le pouvoir et le devoir. » Un collectif de 28 personnes, qui ne se satisfont pas de ne pas avoir eu de réaction du président du CGD après la parution du premier livre, décide d’écrire une lettre ouverte à ce dernier le 5/12/2013 et de manifester le 7/12/2013 lors de sa visite prévue à St Cyprien et à Castels pour l’inauguration d’une traverse. Ces personnes issues d’associations diverses ou simple citoyen(ne)s ont un seul slogan : « Des réponses à nos questions ! » Malheureusement arguant d’une indisposition passagère le président n’a pas pu venir entendre la revendication.

 

C’est le 13/12/2013 que le C.G. par 42 voix pour (les huit élus de l’opposition n’ayant pas pris part au vote) décide de porter la plainte pour diffamation dont le jugement sera donné le 11 mai. La plainte ne porte pas sur tout l’ouvrage mais sur cinq points que le C.G. considère, après enquête interne, comme diffamatoires. Ce qui laisse supposer que toutes les autres anomalies soulevées par le livre sont bien réelles.

 

Lors d’une assemblée générale extraordinaire (A.G.E.) tenue le 11/01/2014 il a été décidé de dissoudre l’association A.C.C.T. dont les deux objectifs étaient :

 

+) alerter la population concernant la corruption, les délits, le non respect du droit ou les pratiques préjudiciables dans les collectivités territoriales ou dans les structures en périphérie de ces collectivités


+) assurer l’écoute et le soutien sous toute forme que ce soit des agents témoins de ces abus ou victimes de violence institutionnelle et du non respect des droits de l’homme.

 

La principale raison concernait le manque de moyens humains et matériels de l’association pour satisfaire le second objectif.

 

A la fin de cette A.G.E. les adhérents désireux de poursuivre leur engagement contre la corruption ont été invités à adhérer à l’association nationale Anticor.

 

Le résultat demain dans la presse.

 



11/05/2015
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