Le pouvoir présidentiel a 55 ans aujourd'hui.
Adulé ou décrié le 18ème président de
L'accession au "trône républicain", faute de ne point avoir pu rétablir institutionnellement la monarchie, comme certains se plaisaient à l'affirmer, en laissant entendre à l'héritier des Bourbons qu'il aurait aimé que ce soit lui qui lui succède, de ce général-président constitue un exploit de rupture avec les traditions de
Ce général-président, qui, comme ses humbles successeurs, n'avait pas, semble-t-il, une toute petite idée de sa personne, ironisa sur les inaugurations de chrysanthèmes. Il voulut que la concentration des pouvoirs revienne à la tête de l'état. Avait-il tort ? L'histoire semble lui avoir donné raison car ceux qui hurlaient à l'encontre du pouvoir personnel, c'est-à-dire du pouvoir présidentiel, dont un d'exception, s'en sont parfaitement accommodés et l'ont même renforcé par la suite. De nos jours bien peu de citoyens, hélas à mon goût, contestent ouvertement ce pouvoir présidentiel exorbitant que le rédacteur de la constitution s'est bien gardé d'inscrire dans la mouture de notre Vème République.
La concentration, sans partage, des pouvoirs à la tête de l'état n'est remise en cause que dans les très rares exceptions où l'exécutif et le législatif ont des nuances dans leur credo.
Pour la petite histoire on notera, qu'au regard de l'article 49-2, la motion de censure, arme devenue quasi-inoffensive de
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