Pour éviter l'embuscade de l'oubli.
MONPLAISANT
Sur le sentier de la mémoire.
Une initiative inhabituelle.
Le jour des défunts les personnes qui sont allées fleurir leurs tombes ont été interpellées par des petits drapeaux tricolores, un peu énigmatiques, plantés ça et là.
Dimanche 11 novembre Monplaisant, comme la France entière, commémorera l'armistice du 11 novembre.
Cette année, à Monplaisant, la forme de ce devoir de mémoire sera un peu inhabituelle. |
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Bernard Grenier |
Les enfants, après le dépôt de gerbes au monument aux morts, iront déposer une rose sur les sépultures des combattants, de toutes les générations, "oubliés" sur le mémorial communal. Ces combattants peuvent, par exemple, avoir été victimes d'un accident et donc ne sont pas décédées sur un théâtre d'opération militaire. On trouve, également dans le cimetière de Monplaisant, la tombe d'un résistant, lâchement abattu par l'occupant au sud de Fongauffier, le 24 juin 1944. Ce douloureux épisode ne s'est pas, pour quelques mètres, produit sur le sol monplaisanais, mais, dans la tempête de cette péripétie, les résidents proches de ce lieu tragique qui avaient beaucoup de mérite et bien des soucis se sont tournés vers Monplaisant sans s'être assurés des subtilités des limites cadastrales monplaisano-belvésoises.
Il existe, aussi, dans le cimetière des tombes à l'abandon dont les familles sont probablement éteintes.
Pour que ces malheureux ne tombent pas dans l'oubli total Jean-Bernard Lalue, le maire de Monplaisant, a approuvé et appuyé le travail de recherche de Bernard Grenier, conseiller municipal, par ailleurs figure de proue de l'A.N.A.C.R locale, qui s'est dépensé pour ce devoir de mémoire original qui démontre l'état d'esprit sociétal de l'équipe municipale.
Texte et photo Pierre Fabre.
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