Val de Nauze

Retour sur l'A.G de Terre en vert.

Je sais, c'est avec un gros retard que  je publie ce compte-rendu d'A.G. Beaucoup de thèmes, de manifestations, d'inquiétudes interpellent cette fin d'année.

 

P.F


 

 

   Compte-rendu  de l' ASSEMBLÉE GÉNÉRALE  de TERRE EN VERT

                du 18 novembre 2016

 

 

Présents : Mesdames Alcaraz, Bard, Bailly, Bellynck, Bobon, Braud, Crouzil,  Delcel, Durand,  Garrigue, Leglise, Marty, Pinsat, Vidoni

Messieurs Alcaraz, Coat, Fiol, Foin, Garrouty, Goliot, Le Baube,Malhache, Quintois,

 

Excusés : Mesdames Coat, Ferret, Fonvieille, Lavialle, Pistolozzi, Personne, Poujardieu

Messieurs Ferret,  Lalue, Fonvieille, Personne, Poujardieu

 

 

Sylvie Braud.

 

Sylvie Braud, présidente, remercie les personnes présentes, dont une majorité d’apiculteurs amateurs. Elle remercie également les élus présents (Pays de Belvès, Larzac, Ste Foy) et souligne l’importance de leur implication pour la préservation de notre environnement fragile que nous nous devons de préserver pour les générations futures. Carole Vidoni, secrétaire,  rappelle l’engagement de l’association pour la protection de notre environnement, par une sensibilisation via le biais de manifestations diverses, et par la mise en oeuvre d’actions locales.

  1. Jean Coat est le président de séance.

Bilan moral :

 

Le manque de temps des différents membres de l’association  freine la création de nouveaux événements. Le site Internet, s’il était mis à jour, régulièrement, permettrait de véhiculer des informations.

En 2016, l’association comptait 42 adhérents.

Manifestations reconduites tous les ans :

 

-Troc de plantes x2 (printemps, automne) : remise en question du lieu (Halle de Belvès), car difficile d’accès ; mais, en même temps plusieurs autres lieux ont été essayés (RPA, Filature, parking de la brèche), et la Halle reste un bon endroit pour capter le public, présent le jour du marché.

Suggestion : mise en place de brouettes pour la prochaine édition au printemps 2017.

+Réitérer/améliorer la fête de la citrouille en automne 2017.

 

  -Ruches pédagogiques.

Sylvie Braud, accompagnée par quelques apiculteurs,  dont spécialement  M. Christian Foin,  s’occupe de l’entretien des ruches. Elle est satisfaite du terrain prêté gracieusement par un particulier  et entretenu par la commune. Le terrain se situe face au Parc des Cèdres, ce qui a permis aux enfants du Centre de Loisirs d’observer (en toute sécurité, à l’intérieur de la cabane d’observation réalisée en régie par les employés communaux, cabane largement vitrée très pratique) et de suivre les  différentes interventions sur les ruches. L’extraction  du miel a été réalisée en présence des enfants du  Centre de Loisirs. Une partie de la récolte de miel leur a été donnée. Les enfants et les encadrants sont ravis.

 

-Le frelon asiatique. Où en est-on ?

Durant la Fête de la Nature, à laquelle Terre en Vert a participé, une conférence a été organisée sur le frelon asiatique. Peu de personnes y ont assisté, ce qui est dommage, car Monsieur Legrand est un intervenant fort intéressant.

Il reste encore de nombreux nids. A l’heure actuelle, il reste encore des nids non détruits. Nombreux sont les nids qui ont pourtant été détruits par les apiculteurs bénévoles qui aimeraient être plus nombreux. Très souvent, ils y passent leur soirée… M. Quintois, lui, déplore le fait qu’il soit tout seul sur le secteur Le Coux/ Le Buisson de Cadouin.

Tous les apiculteurs qui luttent contre le frelon asiatique ne se font pas payer. Certains professionnels qui, visiblement, cherchent à protéger leur intérêt personnel et qui ont fait de cette lutte, un vrai « business », ont porté plainte contre des bénévoles, dit M. Goliot !

Les apiculteurs rappellent l’importance de piéger au printemps et de détruire les nids, à ce moment-là, quand ils sont encore petits. Après l’été, les reines sont parties et c’est trop tard. Et, c’est pourtant à ce moment-là que les gens déclarent les nids qui se voient bien mieux, une fois que les feuilles commencent à tomber.

L’apiculteur, lorsqu’il détruit un nid, a des frais de matériel. Il arrive que des personnes fassent un don lors de la destruction d’un nid, mais ceci est loin d’être systématique. Dans l’ensemble, il est malheureux de constater que nombreuses sont les personnes qui ont peur de déclarer un nid, car elles ne veulent pas payer. D’où ce constat : trop peu de gens savent que s’ils déclarent un nid en mairie, ils ne paieront pas les frais de destruction : d’où la nécessité d’une meilleure information.

Suggestion : l’association se propose de créer un flyer d’information sur lequel figurerait un « protocole »à suivre, suite à la découverte d’un nid de frelons asiatiques. Ce flyer serait ensuite distribué dans toutes les boîtes à lettres, et les mairies de la communauté de communes serviraient de relais. Mme Durand, Maire de Ste Foy, pense que cette initiative serait une excellente idée.

 

-Le cynips du châtaignier : Mme Marty, sensibilisée par la mort des châtaigniers de Dordogne a initié une conférence qui a eu lieu le 9 novembre, à Belvès. De nombreuses personnes y ont participé.

Le cynips du châtaignier, un genre de « mico-guêpe » est un parasite ravageur du châtaignier. Originaire de Chine, il est apparu en Europe en 2002. Au printemps 2010, le cynips est repéré en Ardèche, la principale zone de production française. En 2015, le cynips est présent dans le Gâtinais français ainsi qu'en Aquitaine (Dordogne, Périgord noir notamment). Le périmètre de vol des insectes étant limité à 25 km, la propagation se fait, essentiellement, par le transport par l'homme de plants infestés ou de parties de plants (greffons). Les châtaignes, elles, ne sont pas porteuses du parasite.

En terme de lutte, que faire ? Ne pas importer de plants de châtaignier venant des régions reconnues comme contaminées. Effectuer une lutte biologique par des lâchers de Torymus. C’est, à ce jour, la solution la plus adaptée. Les lâchers ont lieu au printemps, il faut compter 160€ pour 50 individus qui lutteront sur 1/2ha. Originaire de Chine, lui aussi, le torymus pond ses œufs dans les larves de cynips au printemps. Au moment de l’élagage, Mme Marty rappelle qu’il est important  de ne pas brûler les branches sur lesquelles peuvent se trouver des torymus.

Benoît Le Baube pointe du doigt le problème des monocultures qui, à son avis, sont en partie responsables du développement de maladies, de même qu’une mauvaise gestion de l’environnement. D’où la nécessité d’une diversité du paysage agricole.

Plusieurs personnes présentes parlent d’un nouveau problème : la mouche du brou du noyer qui est un nuisible particulièrement ravageur et qui peut réduire à néant la production d’une année. Pour sauver leur récolte, les agriculteurs dont les récoltes étaient touchées, se sont vus traiter tous les 8 jours. Là, encore, Benoît Le Baube rappelle l’importance de la diversité.

 

Pigeonnier contraceptif

Dans le village, c’est le choix d’une solution de court terme qui semble prévaloir : des battues de pigeons semblent, en effet, avoir lieu régulièrement. L’an passé, Mme Garrigue disait que le projet d’un pigeonnier contraceptif était en attente, et qu’il fallait trouver un lieu propice à sa mise en place. L’association rappelle que le pigeonnier revient sur le tapis, tous les ans, qu’il reste une solution à long terme, qui avait été votée en conseil municipal. Sylvie Braud dit n’être pas sans savoir que le pigeonnier devra être accompagné d’autres mesures : boucher impérativement toutes les ouvertures dans lesquelles se faufilent, puis s’installent les pigeons (la pharmacie Rue Manchotte-St Felix).  Sylvie Braud demande s’il serait possible d’envisager un lieu où se rendent déjà les pigeons, comme à la maison pour tous, par exemple.

 

-Bilan financier

En octobre 2015, le solde banque était de 569,01€. En octobre 2016, il s’élève à 613,66€

Le solde caisse en octobre 2015 était de 101,30€, il est de 104,37€ en octobre 2016.

Le solde global en octobre 2016 est de 718,03€.

A noter qu’en 2017, l’association supprimera, peut-être, son adhésion à la GDSA(Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles).

Sylvie Braud rappelle que le but de l’association n’est pas de rapporter de l’argent. La production de miel avait permis, l’an passé, une vente au profit de l’association, mais pas cette année. La récolte a été distribuée gracieusement aux personnes ayant aidé l’association et au Centre de Loisirs

 

Le bilan moral est approuvé à l’unanimité.

 

-Projet 2017 :

-Diversification des ruches

Sylvie Braud souhaiterait que l’association expérimente de nouvelles ruches de biodiversité.

En discussion avec les apiculteurs

 -Benoît Le Baube et Carmen sont sur la commune de St Amand de Belvès, où ils appliquent la permaculture à leur ferme, pour une agriculture respectueuse de l’environnement. Benoît propose d’animer une série de conférences/rencontres/discussions avec la volonté d’aborder un débat scientifique sur les différents types d’agriculture. Comment notre paysage est-il défini par les types d’agricultures partagés sur un même territoire ? Comment produire des aliments en quantité, des aliments sains ? Comment enrichir la terre au lieu de sans cesse l’appauvrir ? Comment l’enrichir sans la travailler et laisser les vers de terre et autres, jouer le rôle essentiel qu’ils ont à jouer. Le premier facteur de détérioration d’un sol est sa destruction (charrue, etc.…). Quel est notre rôle à l’échelle locale ?

Première réunion fin janvier, début février

 

 

La séance est levée et se termine par un pot de l’amitié.

 

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18/12/2016
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