Val de Nauze

Ses maîtres l'appelaient Pilou.

 

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Nous sommes naturellement tous dans la peine quand un être cher nous est soustrait.

 

Pour les personnes -et heureusement il y en a-, qui ne savent établir une différence graduelle entre les membres de la famille et leur fidèle compagnon, l’affliction est la même quand on les voit partir ; surtout quand on est jeune et que l‘on a grandi et joué avec lui.

Les personnes sensibles, leur vie durant, gardent le souvenir de leur compagnon qui n’a jamais négocié son attachement, n’a nullement boudé et n’a pas su avoir de rancune sur une autorité qu’il n’a jamais su, ni voulu, contester mais a toujours cherché la présence de ses maîtres et manifesté un désarroi en les voyant partir et une joie intense en les voyant revenir.

 

Les marginaux et les gens en pleine détresse n’ont souvent qu’eux comme lien affectif  au point qu’ils sont capables, dans leur dénuement extrême, de se priver pour eux du peu qu’ils ont. Ces braves quadrupèdes ne savent point reprocher à leur maître la situation douloureuse et dramatique, jamais enviable, qu’ils connaissent.

 

Pensons que si l’on est capable d’aimer nos gentils compagnons parce que l’on les a choisis ou adoptés, on est, dans bien des cas, incapable, de leur apporter autant que ce qu’ils nous donnent en affection.



05/12/2015
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