Val de Nauze

Une balade cycliste estivale sans problème.

 

La balade cycliste informelle du 12 juillet s'est passée sans problème avec, cependant, la défection inattendue d'une participante qui, à la dernière minute, ne put venir et une erreur d'appréciation du kilométrage. Prévue pour 51 Km en fait il a fallu en rajouter une dizaine, imperfection de lecture des résultats du logiciel, je plaide coupable, auxquels il fallait additionner 4 Km pour les courageux Belvésois pour rejoindre et quitter la balade. 

 

 

Il est 7 h 07, soit pratiquement l'heure prévue. Carole qui, ce jour là, effectua sa première sortie cycliste significative, après avoir essuyé quelques railleries en famille, affiche son optimisme.

C'est un équipage international qui se prépare. On y trouve des généalogies, italienne, écossaise et, tout de même, un peu française.

 

 

Le lit du Valech, aperçu à Grives, est encore parcouru par les ultimes ondes de ce début d'été tardif. Le tarissement interviendra entre le 13 et le 14 ; c'est à dire une dizaine de jours plus tard que l'an dernier.

 

 

Le village de St Laurent est atteint dans l'horaire prévu. C'est l'occasion de tester l'efficacité de la pompe manuelle de la source du Valech ; malheureusement cette source n'est plus reconnue potable. Dans ce gentil village Carole va découvrir, sous un massif d'hortensias, une chatte et ses adorables petits chattons.

 

Certains croient connaître les villages voisins du leur alors qu'ils n'ont, souvent, fait que les traverser en automobile. L'autre Pierre de cette échappée verte, avec surprise, presque avec effarement, dit et redit au cours de cette balade qu'il croyait connaître St Pompon... Il se propose d'y revenir en famille.

 

 

L'église de St pompon évolua, au cours des siècles, du roman au gothique. Elle donne, avec son clocher, une signature superbe à son bourg. 

 

 

Le vieux "château" de St Pompon.

 

 

On se prépare à quitter St Pompon. Le Mandalou qui, à grand peine, au niveau de sa source saint-laurentaise, laissa encore partir un petit filet d'eau, depuis plusieurs jours, ne réussit plus à atteindre St Pompon. Les habitants de cette contrée l'ont dénommé, par dérision, le Merdalou. Ce tout petit ruisseau, à sec la plupart du temps, a su trouver des accents furieux au début du siècle que nous venons de quitter. Il emporta dans l'au-delà deux tout jeunes enfants endormis. 

 

De St Pompon on peut rejoindre Villefranche par Besse. Depuis la guerre les automobilistes délaissent cet itinéraire un peu plus court mais plus tourmenté.

 

 

Le Céou dans sa colère mémorable d'octobre 1960 détruisit le pont de Daglan. Celui-ci le remplace et a pris le nom de Pont Neuf.

L'orthographie occitane phonétique paraît peut-être discutable. Pont nòu serait une variante plus orthodoxe.

 

 


 

Le pont du Céou emporté le 3 octobre 1960.

 

 

 


 

Le spectacle affligeant, surtout pour les Daglanais.  Ces deux images ont été obligeamment ajoutées à ce support par Jean-Jacques Jarrige, rédacteur d'un ouvrage sur Daglan, que je remercie chaleureusement. 

 

 

 

Les ondes du Céou, cristallines et transparentes à l'envi, font plaisir à voir...

 

 

Isn't it !

 

 

Carole a une forme superbe. Tout juste si l'inconfort de la selle l'interpelle.

 

 

 Castelnaud surgit dans le champ de vue des randonneurs.

 

 

Km 31. L'équipée a couvert la motié du parcours. Carole confie quelques euros à Andrew pour aller acquérir des viennoiseries.

On repart en limitant les arrêts car l'heure tourne. On passe sous Les Milandes, le Bas d'Envaux, Allas-les-Mines, on saute la Dordogne et on la suit en empruntant un chemin latéral au fleuve.

 

 

Nous sommes au pont du Garry, devant la maison du passeur, pas du Styx, mais de la Dordogne. 

 

 

On prend quelques minutes pour admirer cet ouvrage métallique, plagiat des ponts Eiffel, qui fut érigé en 1880. Cette passerelle en voie unique, obsolète, est l'objet de toutes les attentions d'une association pour sa sauvegarde.

Merci à mon ami Jean Bonnefon pour son action patrimoniale.

 

Carole prend la pause avant de partir vers le terme de cette balade. Il reste à éviter St Cyprien, à dominer, les remous de Roquelon, à passer Mouzens, à traverser la Dordogne à Siorac et, à Petit Campagne, l'équipée se dissout. Tony invite Carole et Andrew à venir se rafraîchir au Bigarou mais, pour ce faire, il faut encore donner un sérieux coup de collier sur le flanc oriental monplaisanais qui présente un bel escarpement.

 

Carole, qui a essuyé une "affectueuse"' pique familiale avant de partir, peut rentrer satisfaite de son joli parcours. Tony et Andrew sont plus en forme que jamais tandis que l'autre Pierre qui a renoué, après une césure de près d'un an, avec la bicyclette se réjouit d'avoir passé une aussi belle matinée.

 

Photos Pierre Fabre.

 

D'autres échappées vertes sont en instance :

 

Les villages médiévaux. Bigaroque, Cadouin, Molières, St Avit- Sénieur, Montferrand.

Les bastides. Monpazier, Villefranche et retour par Prats et la vallée de la Beuze. 

Les  confluences. St Cyprien, Meyrals, Les Eyzies, Limeuil.

Les cingles.

 

 



16/07/2013
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