Val de Nauze

Une première réunion d'échange, plutôt intéressante !

 

 

 

Pour la première fois les conseils municipaux de Monplaisant et de Sagelat ont tenu une réunion commune à la salle des fêtes de Sagelat.

 

Cette réunion était, surtout, prévue pour aborder les thèmes d'actualité qui concernent le village bi-communal de Fongauffier.

 

Ouverte par Olivier Merlhiot, maire de Sagelat, cette réunion a été co-pilotée par ce dernier et par Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant.

 

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Marie Praderie, J-Bernard Lalue, Olivier Merlhiot et Joël Eymet. Monplaisant à gauche et Sagelat à droite. Les premiers magistrats et les échevins. 

 

 

Cette réunion informelle n'avait pas la possibilité légale d'être autre chose qu'une réunion d'échange. Il ne pouvait être question de voter quoi que ce soit.

Les deux maires ont affirmé que les deux communes sont proches non seulement par la proximité mais, aussi, par le désir de faire vivre dans l'harmonie des conjonctures conjointes.

 

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On pouvait espérer constituer un icosikaidigone, polygone avec 22 côtés, ce qui aurait donné un icosikaitrigone, 23 côtés, en ouvrant une place à la secrétaire de séance. On a du se résigner à "formater" un octakaidécagone modifié en enneakaidecagone, toujours pour céder une place à la secrétaire, car trois élus n'ont pas pris part à la réunion; deux Sagelacois et un Monplaisanais. 

 

 

Le premier sujet abordé concerna les travaux sous-jacents au niveau de la R.D 710. Le village  sera bientôt en chantier pour réhabiliter l'artère qui le traverse et restaurer les conduites d'eau et les écoulements. Les maires ont, certes, parlé coût, nous y reviendrons. S'il n'y a pas eu d'objection de principe il y a eu quelques prises de parole pour aborder la thématique sécuritaire. Certains passent toujours trop vite. Le souhait de voir implanter par le conseil départemental un radar pédagogique a obtenu l'adhésion unanime.

Un autre thème fut abordé, toujours pour le village bi-communal. Le coin décharge fait l'objet du courroux des élus de voir des irresponsables souiller cet espace et se délester d'encombrants, parfois propices à la multiplication de rats. Tout le monde pense qu'il faut réagir vigoureusement et ne pas hésiter à sévir. Des amendes peuvent être infligées.

Le coût de nettoyage du coin poubelles ne peut qu'échoir à la collectivité. Il faut donc pour les indélicatesses être rigoureux.

 

Il s'est beaucoup parlé de la communauté de communes, structure importante tant en ressources humaines, qu'en dépenses de fonctionnement et d'investissement.  Cette "maladie" des gouvernances d'atermoyer sur le dimensionnement des communautés de communes, pour l'heure, semble en sommeil jusqu'en 2020.

La communauté de communes qui a absorbé pratiquement toutes les voies communales semble ne plus pouvoir faire face et, dans le contexte du désengagement de l'état, risque fort de ne pouvoir entretenir son vaste réseau. Le retour, d'une partie de celui-ci, aux communes semble bien insupportable et plus que difficilement envisageable. J-Bernard Lalue trouverait tolérable que les communes aient à entretenir les voies exclusivement d'essence communale ; par exemple celles qui sont en impasse.

La communauté de communes est depuis quelque temps souveraine en matière d'écoles primaires. Dans un futur indécis, celui de communes nouvelles, Olivier Merlhiot, qui souhaiterait que le pôle éducatif sagelacois perdure, aimerait bien que l'on puisse dissocier école-commune nouvelle.

 

Jean-Bernard Lalue, fort de son expérience professionnelle, a parlé des fusions des syndicats d'eau potable. De 54 au niveau départemental on devrait voir leur nombre chuter considérablement. Les schémas les plus réducteurs viseraient 4 à 5, on devrait vraisemblablement, arriver à 15. Le coût de l'eau à Belvès, Villefranche, Monpazier et Beaumont est proche et il faudrait, là aussi, ne point se fourvoyer.

 

En marge des grands sujets les maires ont souligné que Monplaisant et Sagelat avaient un niveau  fiscal plutôt privilégié par rapport à d'autres communes plus importantes et, pour les deux premiers magistrats, il leur semble souhaitable de pouvoir rester dans cette même ligne.

 

Il y a bien d'autres discussions informelles sur les scenarii de reformatages territoriaux mais ils ne relèvent pas de l'objet de cette première réunion informelle qu'Olivier Merlhiot entend voir se renouveler pour rendre positive la vie municipale de voisinage.

 

Après la clôture officielle de la réunion quelques questions et remarques mineures sont parties des bancs du public. On notera que Claudine Marty, élue de la minorité belvésoise, a trouvé la réunion positive et constructive.

 

Incorrigible j'ai osé, in fine, émettre le souhait que la "rue principale" du village, rue bi-communale, la seule à n'avoir pas d'appellation soit nommée. Pour le moment il n'y a eu aucune réponse… même informelle !

 

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Photo historique ! Tout de même pas mais, quand même, inédite.

 

Photos Pierre Fabre.



01/08/2015
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