24 heures sur 24.
Il est nuit, hier soir vers 19 h
Nous sommes tellement habitués à jouir de ses bienfaits que lorsqu'elle nous fait faux bond nous sommes tous décontenancés.
Il faut donc joindre l'E.D.F pour obtenir le dépannage. Ce n'est pas si simple quand on n'y voit rien, ou bien peu, avec pour secours une bougie ou une pile électrique, de trouver son dossier de facturation ou apparaît le numéro qu'il faut consulter pour le dépannage. Ensuite il faut s'armer de patience et, à partir d'un téléphone portable, le téléphone filaire dépendant de la fée électricité étant inutilisable, appeler la plateforme de permanence. Il faut bien ouvrir ses "esgourdes" et bien écouter la voix informatique qui vous pose quelques questions et prescrit de saisir la touche de clavier ad'hoc pour obtenir, enfin, après une symphonie musicale de plusieurs minutes, une voix humaine qui à partir de votre code postal voit s'il n'y a pas déjà d'autre demande d'intervention. L'opératrice prend note et annonce qu'elle recherche la solution de dépannage. Celle -ci doit intervenir soit dans la foulée soit le lendemain matin.
Il fait nuit, une petite pluie s'est mise à tomber et, si elle est certainement nécessaire pour recharger les nappes phréatiques, elle n'est pas particulièrement la bienvenue pour un dépanneur d'installations électriques, installées à l'extérieur, en plein vent et en hauteur.
Un dépanneur, d'une parfaite courtoisie, se présente une heure après l'appel. Il a du chercher, dans le mitage, les lieux privés de courant car seule une demi-douzaine d'abonnés est en panne. Tout de suite il se met à l'œuvre.
Nous avons de la chance cet agent d'astreinte vient d'une commune voisine ; Mouzens.
Il est 21 h 30 la fée électricité est rétablie et c'est un petit soupir de soulagement car de nos jours nous sommes tous tributaires de sa fonctionnalité ; que ce soit pour nous éclairer mais pour tant d'autres besoins domestiques, dont le chauffage, et pour tout ce que l'électricité apporte aux besoins des professionnels.
L'agent d'astreinte est reparti, l'électricité est rétablie, personne n'a même pu remercier cet opérateur qui a été dérangé à un moment où il aurait pu paisiblement, à son domicile, vivre une soirée comme tant d'autres calés dans le confort de la demeure.
Certains auraient, sans doute, à la pointe de la langue, "ils sont rémunérés pour cela" -et c'est vrai- mais quelle différence avec ces personnes qui, le soir venu, rentrent chez elles et sereinement passent leurs soirées devant leur téléviseur et trouvent tout à fait naturel d'être dépannés puisque l'on paye pour cela. C'est certainement oublier que les dépannages sont imprévisibles et parfois, comme à la charnière 1999/2000, devenaient un gigantesque chantier avec, sur le terrain, des femmes et des hommes pour qui Noël et la nuit de la saint Sylvestre se passaient dans la fraîcheur hivernale à chercher à rétablir, au plus tôt, l'électricité dont on ne sait se passer.
Bonnes fêtes à vous agents d'astreinte.
A découvrir aussi
- L'épée de Damoclès menacerait Jean Leclaire !.
- Le 5 janvier
- Un pontife qui eut de la compassion... pour les taureaux.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 103 autres membres