Val de Nauze

À Waterloo, dans le Brabant-wallon, le 18 juin, celui de 1815, l'assassin de la Première République attendait Grouchy ; mais, à son grand désespoir, ce furent les hommes du maréchal prussien Blücher qui apparurent sur le Mont Saint-Jean. Indirectement, ils mirent fin à l'ire démentielle d'un des superbes tyrans paranoïaques que compta l'histoire de l'humanité.

Hier, 20 novembre 2016, un Waterloo cinglant a piégé un de nos tribuns politiques qui se jugeait pourtant providentiel. 

Hier, mon ami Max Lafon, à gauche de l'image, m'a spontanément, avec un zeste d'humour, invité à voter... ce qui, bien entendu, ne pouvait être qu'une amicale boutade. La consultation d'hier était, avant tout, un acte civique et respectable, réunissant les citoyens de droite et du centre... ce qui n'est pas du tout le cas de votre humble assembleur.

L'électorat du Val de Nauze qui a exprimé un choix politique, pour désigner le candidat de droite à la présidentielle, n'a pas voté tout à fait comme la majorité de la France et n'a pas porté sur la plus haute marche celui qui, hier, a fait bouger les lignes. Plus proches de Bordeaux que de Paris ou du Mans, les personnes du Val de Nauze qui ont voté, ont préféré un Aquitain ce qui, somme toute, ne constitue pas une surprise. 

Alain Juppé 90

François Fillon 75

Nicolas Sarkozy 47

Nathalie Kosciusko-Morizet 4

Jean-François Copé 1

Jean-Frédéric Poisson, chrétien-démocrate,  1

Bruno Le Maire n'a pas obtenu de suffrage.

La participation est, en gros, similaire, en nombre de votants, au pourcentage national mais elle est différente pour le classement.

Le Terrassonnais, Frédéric Gauthier, au centre de l'image, coprésidait le bureau de vote.

Photos Pierre Fabre.