Val de Nauze

L'ANACR de Belvès ira à Larocal.

 

Mieux vaut mourir debout que vivre dans la soumission et la honte.

 

Les bois  de Larocal sont des lieux où la Résistance locale, par miracle, n'a pas compté de victimes. Les blindés du Reich, environ 90, et la soldatesque occupante n'ont pas réussi, en juin 1944, à déloger les maquisards retranchés dans ces collines sylvestres. C'est tout de même un secteur où la population locale se souvient que sept jeunes partisans de Sainte Sabine ont donné leur jeune vie à La Rochelle, la Pointe de Grave ou à Tourliac.

 

Yves Besse

 

Yves Besse, dans ce bois de Larocal, a témoigné, lors d'un rassemblement antérieur.

 

"Je n’avais que 13 ans et cela se passait pratiquement devant ma porte. J’ai été profondément marqué par la violence de l’engagement. Ils avaient encerclé partiellement ce bois et ils ont tiré longtemps, plus de deux heures durant, à la mitrailleuse et au canon vers cette forêt.

Ils avaient été renseignés par des Français...

Heureusement, les maquisards avaient quitté le bois et il n’y a pas eu de victimes. Je me suis retrouvé en première ligne car, en essayant de fuir avec ma grand-mère dans un champ de blé, ils nous ont vu de très loin et nous ont tiré dessus 4 ou 5 rafales au pistolet mitrailleur. Les épis de blé tombaient autour de nous. On n’en menait pas large, ce n’était pas de la tarte...

Yves Besse

Ami de la Résistance.

 

Deux ans plus tard, j’étais parmi les instigateurs de cette fête commémorative. Je posais les guirlandes et j’aidais à caler le plancher du bal en plein air, autour d’un bouquet d’arbres. On faisait ce qu’on pouvait, on y mettait tout notre coeur... Nous étions heureux de retrouver le goût de la fête après cette période noire."

 

Cliquez sur l'image.

Larocal.jpg
 



15/07/2015
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