Retour sur le 11 novembre à Siorac.
La mairie de Siorac, elle fait l'honneur à ce modeste blog de figurer dans son lectorat, revient sur le déroulement de ce dernier 11 novembre. Cette année il a réuni, plus que d'habitude, les Sioracois au piédroit de son mémorial.
Nous commémorons aujourd’hui le 11 novembre 1918, jour de victoire et jour de paix et nous rendons hommage à tous les Morts pour la France.
Cette guerre de 1914 1918 est une guerre totale et une guerre d'usure, marquée par les progrès de l'industrie de l'armement, elle a vu mourir plusieurs millions de soldats dans l'enfer des tranchées, dont plus d'un million de poilus français lors de batailles telles que celle de la Marne de la Somme de Verdun ou du Chemin des Dames mais aussi de civils.
Opposant presque tous les Etats d'Europe, elle est l'aboutissement du nationalisme et du militarisme sur ce continent. S'achevant le 11 novembre 1918 par l'armistice à Rethondes dans le wagon du maréchal Foch, entre les deux principaux protagonistes, la France et l'Allemagne, ce conflit a profondément bouleversé l'Europe, mettant fin aux grands empires et faisant triompher le principe de l'Etat-nation, laissant le champ libre aux grandes idéologies totalitaires de l'entre-deux-guerres.
Ceux qui me connaissent savent que je suis issu d’une famille alsacienne et périgourdine et absurdité de la guerre mais deux grand pères se sont battus à Verdun l’un du côté des uniforme bleu et rouge de la République française et l’autre du côté des casques à pointes de l’empereur Guillaume II.
Cette malédiction de la guerre existait déjà dans les guerres du 19 ° siècle et je voudrais vous lire un poème de Gustave Nadaud écrit en 1860 à propos des guerres italiennes mais qui est valable pour toutes les guerres. Ce texte a été mis en musique par un excellent musicien, chanteur et interprète dont je vous demande de vous souvenir du nom Serge Urge-Royo que nous aurons l’immense plaisir d’accueillir à Siorac-en-Périgord dans le cadre du Printemps de Siorac le 29 mars 2014
Le soldat de Marsala.
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Nous étions au nombre de mille |
Il fit demi-tour sur lui-même. |
Je voulus panser sa blessure |
Je voudrais vous informer qu’il y a 10 jours, dans le Var à Saint Raphael a été inaugurée une stèle par le Souvenir Français où figure le nom d’un compatriote Sioracois à savoir Joseph Bouyssou, le frère de Louis Bouyssou qui figure sur notre monument aux morts. Il a été blessé et il est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital de Nice, car il résidait dans la région après son mariage.
Nous entrons dans la période où nous allons commémorer le centenaire de la Grande Guerre, il n’y a plus de poilus vivants, mais nous nous devons de se retrouver ici pour se souvenir, ne pas oublier et témoigner pour les jeunes générations.
Nous allons écouter le message de l’association des anciens combattants, puis celui du ministre délégué.
Il sera ensuite procédé à une remise de décoration, puis au dépôt de gerbe, avant le recueillement et l’hymne national, au moment où les paroles débuteront je vous invite tous à chanter avec le choriste.
J-Pierre Riehl.
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